OTAN : la réforme ou la mort
Cette semaine, les membres de l’OTAN se réunissaient à Londres pour célébrer les 70 ans de l’organisation transatlantique, un anniversaire qui s’annonçait un peu morose.
Déjà jugée « obsolète » et « trop coûteuse » par Donald Trump, Emmanuel Macron en avait rajouté une couche, juste avant la rencontre, en la disant « en état de mort cérébrale ».
Si la formule n’a pas été au goût du président américain, il est difficile de nier les dissensions internes au sein de l’organisation et l’urgence à remettre à plat ses missions afin de s’adapter à un contexte qui n’a plus rien à voir avec celui de la guerre froide.
A l’issue de ce sommet, les 29 membres ont adopté une déclaration commune réaffirmant leur solidarité et ouvrant la perspective d’évolutions avec l’ouverture d’un groupe de « réflexion prospective » sur la stratégie de l'Alliance atlantique.
Alors, que peut-on en attendre ? L’organisation parviendra-t-elle à s’adapter aux enjeux géopolitiques contemporains ? Le discours de solidarité résistera-t-il à la divergence des intérêts de ses membres ?
Intervenants :
- Guillaume Lasconjarias, historien, chercheur associé à l'institut français des relations internationales (IFRI), ancien chercheur au Collège de défense de l’OTAN à Rome.
- Cyrille Bret, maître de conférences à Sciences Po Paris et co-auteur du blog EurAsiaProspective.net.
- Céline Lussato, journaliste à l’Obs, spécialiste de politique étrangère.
Retrouver le podcast de l'émission sur France Culture.
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