L’hydrogène vert, carburant de la transition ?
L’hydrogène est un axe fort du plan de relance. Incontournable pour décarboner certains secteurs industriels et la mobilité lourde, ce n’est pas le graal de la transition.
Un investissement global de 7 milliards d’euros sur dix ans, dont 2 milliards inscrits dans le plan de relance post-Covid. Avec cette annonce faite début septembre, l’hydrogène semble enfin bien parti, après avoir connu plusieurs faux départs au cours des dernières décennies. Périodiquement, une effervescence se créait autour de la future « société de l’hydrogène », avant de retomber comme un soufflé. Aujourd’hui, le contexte a changé. D’une part, la lutte contre le changement climatique exige une action urgente. D’autre part, la France s’est fixé des objectifs quantitatifs à court et moyen termes.
« La conversion en hydrogène permet de continuer à développer les énergies variables de façon économiquement sensée, en absorbant les surplus de production », analyse Cédric Philibert, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri). « L’hydrogène produit peut, d’abord, être injecté dans les réseaux dédiés servant les industries, mais aussi en mélange dans le réseau de gaz naturel, à hauteur de 6 % dans l’immédiat , puis de 10 % à 20 % à long terme ».
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