L'Europe : le retour des djihadistes
Promesse tenue : la Turquie a commencé à renvoyer les djihadistes occidentaux dans leur pays d'origine. La France s'apprête à accueillir onze d'entre eux. Comment organiser leur retour ainsi que celui de leur famille ?
Recep Tayyip Erdogan compte profiter de cette séquence diplomatique, quelques semaines seulement après avoir lancé son offensive à la frontière syrienne. Le président turc sait comment gêner les Européens, d'abord en menaçant d'ouvrir les frontières extérieures de son pays aux 4 millions de réfugiés qui s'y trouvent, et maintenant en annonçant l'expulsion des djihadistes. Le chef d'Etat et président du Parti de la Justice et du Développement (AKP), qui entame prochainement un voyage à Washington, a annoncé vouloir poursuivre son avancée.
Mais en Europe, la manière dont les gouvernements gèrent cette problématique change d'un pays à l'autre. Dorothée Schmid, chercheuse et directrice du programme Turquie à l'Ifri, se trouve d'ailleurs à Berlin. En Allemagne, ce dossier n'est pas approprié de manière polémique par la classe politique.
Avec Camille Lucotte, avocate de Français détenus en Syrie au barreau de Paris, Jean-Charles Brisard, président du Centre d’Analyse du Terrorisme, Dorothée Schmid, chercheuse, Responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l'Ifri, autrice de « La Turquie en 100 questions » (Tallandier, 2017), Fabrice Balanche, maître de conférences à l’Université Lumière Lyon 2, auteur de l’ouvrage « Sectarianism in Syrian’s Civil War », publié en 2018 et disponible sur le site du Washington Institute, Peter Maurer, président du Comité international de la Croix-Rouge.
Retrouver le podcast de l'émission sur le site de France Culture.
Média
Partager