Le spectre de l’extrême droite plane sur les européennes
Les partis populistes pourraient gagner du terrain, boostés par les enjeux sécuritaires. Le scrutin aura lieu entre le 6 et le 9 juin.
L'avenir de l'Europe se joue du 6 au 9 juin prochain. Les citoyens seront appelés à se rendre aux urnes pour élire leurs nouveaux députés au Parlement. Fonctionnement du scrutin, montée de l'extrême droite et contexte internationale tendu, le point en trois questions.
Un scrutin boudé ?
Tous les cinq ans, les citoyens européens sont appelés à voter. A cette occasion, ils élisent les députés de leur pays qui les représenteront au niveau européen. Il y a 720 sièges à distribuer, proportionnellement au nombre de voix reçues par les différents partis européens.
Ce srutin pourrait attirer plus de cityoyens qu'à l'accoutumée, comme l'explique Jeanette Süss, chercheuse à l'Institut français des relations internationales (Ifri) : En 2019, 50,7 % des électeurs ont voté pour les européennes, mais le taux varie selon chaque pays. Selon un sondage de la fondation Bertelsmann, ce taux pourrait augmenter à 60%. Cela constituerait une augmentation considérable de près de 10 %. Mais ce sont souvent les derniers jours avant les élections qui sont décisifs pour les lecteurs incertains d’aller voter ».
Cela rend « fort probable » une hausse d’eurodéputés d’extrême droite, selon Jeanette Süss : « La montée de ces partis est un phénomène de plus en plus répandu dans beaucoup de pays membres de l’Union européenne ».
- Cet article est paru dans "Le Matin Dimanche" (pg 15) et disponible sur le site de 24heures.ch (réservés aux abonnés).
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