La date et le lieu n’ont pas été choisis au hasard puisqu’Aix-la-Chapelle était la capitale de Charlemagne qui régna sur des territoires s’étendant de Bayonne à Budapest en passant par Hambourg. La réconciliation acquise, avec le Traité d’Aix- la-Chapelle, il s’agit aujourd’hui d’insister sur la convergence entre les deux pays, par exemple, en matière de défense, d’économie ou encore au niveau transfrontalier.

Mais pour les deux dirigeants français et allemand, ce traité devrait aussi contribuer à garantir l’unité européenne face à la montée des populismes. Il ne s’agit en aucun cas, par contre, de placer la France sous la souveraineté de l’Allemagne, comme l’a laissé entendre Marine Le Pen, et quelques autres politiciens français. Ni l’inverse d’ailleurs.

L’Alsace et la Lorraine resteront bien françaises et la Sarre allemande…

Avec :

- Sabine Thillaye, députée LREM (La République en marche), présidente de la Commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale.

- Hans Stark, Secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri.

- Claire Demesmay, responsable du programme franco-allemand à la DGAP (Institut allemand de politique étrangère). En ligne de Berlin. Son dernier livre « Idées reçues sur l’Allemagne » au Cavalier Bleu.