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Esseulé, Renault cherche partenaires, désespérément

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  Alain-Gabriel Verdevoye
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Le constructeur veut attirer les investisseurs pour la mise en Bourse d’Ampere, son pôle électrique. Une journée spécialement dédiée sera organisée mercredi par le directeur général, Luca de Meo. La fin de la grande Alliance avec Nissan oblige l’ex-Régie à multiplier les coopérations.

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Quelques jours après la fin officielle de la grande alliance à la vie à la mort avec Nissan et Mitsubishi Motors (MMC), Luca de Meo est déjà passé à l’étape suivante. Le directeur général de la firme au losange tentera ainsi, ce mercredi 15 novembre, de séduire le monde financier en vue de la mise en Bourse de son pôle électrique Ampere, prévue en mai 2024.

« Si j’ai l’argent des investisseurs, je peux investir pour me mettre au niveau des meilleurs comme Tesla », lâchait Luca de Meo lors d’une rencontre mercredi dernier avec l’IFRI (Institut français des relations internationales).

Malgré le détricotage de l’Alliance, Nissan s’est engagé à investir jusqu’à 600 millions d’euros dans Ampere, une pépite avec ses 11 000 salariés. Détenu à hauteur de 34 % par Nissan, MMC mettra 200 millions. Le géant américain des semi-conducteurs Qualcomm pourrait aussi prendre une petite participation. Renault compte cependant rester majoritaire. La nouvelle société est au cœur même de la stratégie du groupe en Europe.

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Introduction en Bourse, ou pas ?

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Ce n’est pas fini. Le 10 octobre dernier, la firme au losange s’est par ailleurs alliée avec le groupe Volvo (poids lourds, société indépendante de Volvo Cars) pour développer un utilitaire électrique. Là aussi, c’est pour Renault un appel de fonds. Le suédois mettra 300 millions d’euros. Et le logisticien CMA CGM a signifié son intention de rejoindre l’association en apportant 120 millions. Pour un projet à plus de 700 millions. « Luca de Meo n’a pas d’autre choix pour attirer du cash que de multiplier les partenaires », explique Clément Dupont-Roc.

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Les trois entreprises « fonctionneront désormais au cas par cas sur des projets communs concrets de véhicules, de technologies », précise Gille Le Borgne, directeur de l’ingénierie de Renault. En Inde, en Amérique latine à terme, mais pas avant quelques années. En Europe, « Nissan achètera les utilitaires développés avec Volvo et Renault produira au total quatre véhicules pour Mitsubishi », indique Jean-Dominique Senard. Aujourd’hui, Renault se redessine radicalement, selon la formule préférée de Luca de Meo. Le risque : avec la plus petite capitalisation boursière des constructeurs auto, laquelle ne varie guère dans le temps, le constructeur européo-centré n’est pas le plus attractif pour les investisseurs.

 

> à lire en intégralité dans Challenges

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