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Énergie, climat et développement : quel visage pour l’Afrique en 2030 ?

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  Jeune Afrique
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La tension entre l’exigence de lutter contre le réchauffement climatique et la nécessité d’assurer le développement économique juste du continent était au cœur des débats, le 31 mai à l’Institut français des relations internationales (Ifri), lors d’une conférence qui a réuni acteurs économiques, décideurs politiques et chercheurs.

 
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Une centrale solaire captive de 500 kW, Kenya
Une centrale solaire captive de 500 kW, Kenya
Lidia Daskalova/Shutterstock
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C’est désormais une certitude, à moins de six ans de l’échéance, les Objectifs de développement durable (ODD) 2030 ne seront pas atteints sur le continent. Pire, la crise climatique, dont les effets se font d’ores et déjà sentir de manière brutale dans nombre de pays d’Afrique, ne cesse de s’accentuer. Chaque nouvelle étude du GIEC vient le prouver : le réchauffement s’accélère. Mais, si la prise de conscience semble bel et bien s’imposer à la majorité des décideurs politiques et économiques, la volonté de mettre en place les mesures fortes qu’exige la situation reste timide.

Une inertie qui se résume par une équation qui peut sembler insoluble : comment lutter contre le réchauffement climatique sans remettre en cause le développement économique ? Comment créer les conditions permettant l’amélioration des conditions de vie des populations africaines sans reproduire un modèle de croissance basé sur l’extractivisme destructeur qui a fait la démonstration de ses effets délétères ?

Le 31 mai, c’est sur ces questions que se sont penchés les participants aux débats organisés à Paris par l’Institut français de relations internationales (Ifri), en gardant en tête que les réponses qui y seront apportées orienteront les futures relations entre les pays africains et l’Europe, et en particulier la France. Des débats forcément intenses et complexes organisés autour de deux thématiques : la justice climatique et énergétique, d’une part, et les villes durables, de l’autre. Parmi les intervenants, on peut citer Mike Sangster, directeur EP Afrique de TotalEnergies, Frédéric Pfister, associé gérant au sein de Gaia Energy Impact Fund II, ou encore Ileana Santos, co-fondatrice de « Je m’engage pour l’Afrique ».

Sur le premier sujet, deux écoles s’affrontent : les partisans de ce qu’on appelle le « leapfrog » – la version anglaise de saute-moutons –  de l’énergie, qui considèrent que le retard économique et le déficit énergétique africain peut se transformer en avantage. Le continent pourrait devenir leader des énergies renouvelables sans passer par la case du tout fossile, contrairement à l’Occident. À l’inverse, il y a ceux qui ne croient pas que le continent puisse se développer correctement sans investir massivement dans le gaz et le pétrole.

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> Cet article est disponible en intégralité sur le site de Jeune Afrique.

> Retrouvez ici la page de l'évènement L’Afrique en 2030 : quelles perspectives pour le développement durable ?

 

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Une centrale solaire captive de 500 kW, Kenya
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