Election présidentielle prévue samedi en RDC. Le «dauphin» de Kabila semble assuré de l’emporter. Un scrutin sous tension.
La République démocratique du Congo (RDC) parviendra-t-elle enfin à choisir un nouveau président? Après deux ans d’attente, un report d’ultime minute il y a dix jours (pour cause de destruction d’une partie du matériel électoral), et une semaine de haute tension, le scrutin tant attendu doit avoir lieu demain.
Face au favori Emmanuel Shadary, désigné par Kabila, une vingtaine de candidats. Mais en l’absence d’observateurs internationaux, de nombreuses critiques liées à l’organisation de ces élections (présidentielle, législatives, provinciales) stigmatisent le pouvoir. Ainsi, le territoire a été redécoupé en 26 provinces; le fichier électoral comporte 7 millions d’électeurs suspects (dont les empreintes digitales n’ont pas été enregistrées, ndlr); des machines à voter ont été imposées contre l’avis de tout le monde, etc. L’analyse de Thierry Vircoulon, spécialiste de l’Afrique subsaharienne, enseignant à Sciences-Po Paris et chercheur à l’Institut français des relations internationales.
Les prédécesseurs de Joseph Kabila ont été tués ou renversés: cette première transmission pacifique du pouvoir constitue-t- elle une rupture historique?
Thierry Vircoulon : Cela dépen- dra de la façon dont se dérouleront les élections. L’intervalle entre le vote et l’annonce des résultats (prévue en janvier) sera crucial pour voir si les événements se déroulent de façon pacifique. Des troubles post- électoraux sont évidemment possibles.
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