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COVID-19 : faut-il envier la gestion de la deuxième vague à l’Allemagne ?

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cité par Caroline Vinet dans

  La Croix
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L’Allemagne a enregistré le « premier signe » d’une amélioration de la courbe des contaminations, jeudi 12 novembre. Régulièrement cité comme un modèle, notre voisin d’Outre-Rhin suit pourtant la même trajectoire que la France. Avec quelques avantages structurels non négligeables.

Contenu intervention médiatique

► L’Allemagne a-t-elle moins de contaminations que la France ?

L’Allemagne a atteint son plateau épidémique, moment où la courbe des contaminations ne grimpe pas mais ne fléchit pas pour autant. « Le nombre de cas n’augmente plus aussi fortement », a ainsi indiqué jeudi 12 novembre le directeur de l’Institut de veille épidémiologique Robert Koch (RKI), Lothar Wieler, qui s’est aussi dit « prudemment optimiste ». De fait, comme en France, le taux d’infection est passé sous le seuil critique de 1. C’est-à-dire qu’une personne malade en contamine en moyenne moins d’une.

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► Pourquoi le système de santé allemand est-il si performant ?

Le nombre de lits de soins intensifs est sans commune mesure avec le nôtre : plus de 28 000 contre environ 5 800 en France. 23 % de ces lits sont encore libres, et l’Allemagne dispose encore d’une réserve de quelque 12 858 lits en cas d’urgence. C’est ce qui lui permet d’accueillir aujourd’hui un certain nombre de malades des pays voisins (parmi lesquels la France) qui peinent à soigner les leurs.

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Mais outre-Rhin les soignants commencent eux aussi à fatiguer. Et s’ils ont du matériel, « ils n’ont pas assez de personnel de réanimation pour s’occuper de tous les lits qu’ils ont », confie Hans Stark, professeur de civilisation allemande à la Sorbonne.

► Les Allemands sont-ils plus respectueux des consignes sanitaires ?

« En Allemagne la population âgée est beaucoup plus importante qu’en France. Ce sont des personnes évidemment beaucoup plus prudentes quant au virus », décrit l’universitaire, pour qui il est moins question de « discipline » que de « peur » et de « sens de la responsabilité ». Le modèle allemand brille pourtant par une gestion de la crise moins stricte qu’en France. Pas de masque obligatoire en extérieur, pas d’attestation de sortie ni de risque d’amende.

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>> Lire l'article sur le site de La Croix.

 
 
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Hans STARK

Intitulé du poste

Conseiller pour les relations franco-allemandes à l'Ifri

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