Rechercher sur Ifri.org

À propos de l'Ifri

Recherches fréquentes

Suggestions

Birmanie: aux origines du «coup de force» de l’armée

Interventions médiatiques |

interviewée par

  Fabien Escalona
Accroche

Entretien avec Sophie Boisseau du Rocher et Julie Lavialle-Prélois: elles expliquent les rouages du système ethnonationaliste et militariste de la Birmanie et débattent de la stratégie d’Aung San Suu Kyi, figure critiquée de l’opposition à la junte. 

Image principale médiatique
entretien_sophie_boisseaudurocher
Contenu intervention médiatique

Instauration d’un état d’urgence, blocage des réseaux sociaux, arrestations de dirigeants politiques... : l’armée birmane, qui avait elle-même lancé le processus de transition censé confier le pouvoir politique aux civils, a choisi d’y mettre un terme brutal.

Pour comprendre les décisions des militaires et leur timing, nous avons reçu Sophie Boisseau du Rocher, politiste et chercheuse associée à l’Institut français des relations internationales (Ifri), et Julie Lavialle-Prélois, sociologue en préparation d’une thèse à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS).

Revenant sur la construction nationale birmane, elles remontent à la colonisation britannique pour y trouver les ferments d’une guerre civile larvée avec les minorités ethniques, concentrées dans les États périphériques de cette semi-fédération. La discussion porte également sur la stratégie suivie par Aung San Suu Kyi, la fille du père fondateur du pays, devenue icône de la démocratie face à une junte jalouse de ses privilèges. Arrivée aux responsabilités grâce au processus de transition, son image à l’étranger s’est fortement dégradée en raison des persécutions contre la minorité musulmane des Rohingyas, face auxquelles sa voix n’a pas été jugée assez forte. 

> Retrouver l'entretien sur le site de Mediapart

Decoration

Média

Partager

Decoration
Auteurs
Photo
sophie_bdur_nb2.jpg

Sophie BOISSEAU du ROCHER

Intitulé du poste

Ancienne Chercheuse associée, Centre Asie de l'Ifri

Sujets liés