Avec Friedrich Merz, Berlin parie sur la relation franco-allemande
Aux yeux du futur chancelier Friedrich Merz, la défense européenne et le parapluie nucléaire français sont essentiels. Parmi les politiciens qui négocient une coalition figurent d’ailleurs plusieurs francophiles. Dont certains possibles ministres.

L’Allemagne du probable futur chancelier Friedrich Merz prend forme. Depuis le 13 mars, les négociations de coalition ont commencé. 256 femmes et hommes, répartis en 16 groupes de 16 personnes (9 du clan conservateur, 7 du parti social-démocrate) parlementent. Au menu, l’avenir d’un pays que Merz doit réformer de fond en comble et auquel il veut redonner du lustre sur la scène internationale, après trois années où Berlin a été à la traîne, alors que la Russie de Vladimir Poutine, puis la nouvelle administration Trump, jouent un rôle délétère.
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D’où la volonté d’un retour aux fondamentaux européens. Secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa), Paul Maurice explique : « Héritier de la politique franco-allemande chrétienne-démocrate, incarnée par les chanceliers Adenauer et Kohl, ainsi que par l’ex-ministre et très europhile Wolfgang Schäuble, Merz a promis de faire beaucoup, notamment sur le plan économique et géopolitique ».

Secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri
En ces temps incertains, la défense européenne et le parapluie nucléaire français sont à ses yeux essentiels, lui qui n’a cessé de critiquer le chancelier Scholz pour son attachement à la paix. « La paix, on peut la trouver dans n’importe quel cimetière, a-t-il ironisé. C’est notre liberté que nous devons défendre, ensemble avec la France ».
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