Mieux gouverner la zone euro : le fragile compromis franco-allemand

Pour de nombreux observateurs allemands, la politique de l'Union européenne (UE) pendant la crise financière a été trop fortement marquée par les conceptions françaises et aurait enfreint des règles fondamentales de l'intégration européenne, mettant ainsi en péril la durabilité future de cette politique d'intégration.
Pour autant, la France a accepté la perspective de l'insolvabilité d'un État de la zone euro et a également commencé à adapter sa propre politique fiscale nationale à des exigences européennes plus strictes en termes de stabilité.
Des réformes importantes des institutions, des règles et des procédures de la zone euro et de l'Union économique et monétaire (UEM) portent le sceau des traditions et des conceptions françaises. Mais à travers les objectifs redéfinis qui seront désormais poursuivis, ce sont les préférences allemandes en matière de politique financière qui dominent dans ces deux forums.
Christian Deubner est docteur en sciences économiques et professeur à la New York University Berlin.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Mieux gouverner la zone euro : le fragile compromis franco-allemand
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesFriedrich Merz et la Zeitenwende 2.0. Une « nouvelle ère » pour les relations transatlantiques ?
Le 23 février 2025, près de 60 millions d’électeurs ont été appelés à élire un nouveau Bundestag. Ces élections donneront également naissance à un nouveau gouvernement dans la première économie d’Europe.
Après les élections : l’Allemagne en quête d’une stabilité ébranlée ?
Avec 82,5 % de participation, l’Allemagne a enregistré un taux de mobilisation inédit depuis 1987, une hausse de 6,1 points par rapport à 2021. Comme en 2021, cette forte participation a profité à l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui a su mobiliser un grand nombre d’anciens abstentionnistes.
Ce passé qui oblige
Les relations germano-polonaises ne sont pas au beau fixe. L’absence de Donald Tusk à la rencontre du 18 octobre dernier à Berlin en est certainement l’une des meilleures illustrations. L’Allemagne a pourtant une responsabilité historique à l’égard de la Pologne. Hans Stark explique.
La France attend-elle Friedrich Merz ?
En appelant à un « renouvellement et un approfondissement » des relations avec la France, Friedrich Merz entend insuffler un nouvel élan à la relation bilatérale.