Les déplacés vénézuéliens en Amérique latine : une mise à l'épreuve de la solidarité régionale ?
Depuis 2015, les pays de l’Amérique du Sud sont confrontés au plus grand déplacement forcé de leur histoire. Plus de 5,6 millions de Vénézuéliens ont quitté leur pays dans des conditions difficiles, fuyant la détérioration des conditions de vie, la famine et le manque d’accès aux traitements médicaux et aux soins de base. 80 % de ces personnes se sont rendues dans d’autres pays sud-américains tels que la Colombie, le Pérou, l’Équateur ou le Chili, traversant parfois même une grande partie du continent à pied.
L’accueil des migrants et réfugiés vénézuéliens représente un défi majeur pour la région. L’Amérique du Sud a connu d’importants flux migratoires par le passé, dont les particularités ont inspiré la création de tout un ensemble d’institutions, de régimes, de coutumes et de cadres de gouvernance migratoire. Cette gouvernance est caractérisée par une conception ouverte aux migrations et aux droits des personnes migrantes.
Force est de constater que ce cadre n’a pas été appliqué pour faire face à cette crise migratoire. La démarche des pays d’Amérique latine s’est avérée décousue et erratique. La plupart d’entre eux ont opté pour des mesures restrictives, l’imposition des visas et l’expulsion des migrants tandis que d’autres, moins nombreux, ont décidé de respecter leurs traditions de bienveillance et d’accorder un droit de séjour aux Vénézuéliens.
Cette note revient sur la gouvernance des migrations en Amérique du latine et met en avant les défaillances de celle-ci face au déplacement de population le plus important que le continent ait connu. La note souligne le cas de la Colombie, qui accueille 1,7 million de Vénézuéliens et qui a progressivement choisi la voie de la régularisation en raison des réalités sociales, économiques et géographiques de la région.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Les déplacés vénézuéliens en Amérique latine : une mise à l'épreuve de la solidarité régionale ?
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesL'économie américaine
Après le Covid-19, l’économie américaine a retrouvé un dynamisme remarquable à tous niveaux (croissance, emploi, système financier), en dépit de l’inflation.
L'élection de Kemi Badenoch au Royaume-Uni. Fin de la "trumpisation" chez les Tories ?
De même que la domination des idées du candidat républicain dans la campagne présidentielle aux États-Unis a conduit à diagnostiquer une « trumpisation de la politique américaine », les observateurs déplorent au Royaume-Uni, depuis l’exercice du pouvoir par Boris Johnson, une tendance à la « trumpisation du parti conservateur ».
Le vote religieux dans les présidentielles américaines 2024
Blandine Chelini-Pont, l’une des meilleurs spécialistes du sujet, nous donne ici son analyse des évolutions de l’électorat religieux pour les élections de novembre 2024.
Le programme économique de Kamala Harris
Depuis qu’elle a reçu la nomination démocrate suite à la décision du président Joe Biden de se retirer de la course présidentielle américaine de 2024, la vice-présidente Kamala Harris s’efforce de définir sa propre plateforme politique pour attirer les électeurs dans le temps limité qui reste avant l’élection du 5 novembre. Étant donné que l’économie est un enjeu central pour les électeurs américains, Harris a élaboré plusieurs propositions dans ce domaine.