Le nouveau Parti de gauche en Allemagne : une gauche si extrême ?

Suite aux élections législatives de l'automne 2005, le parti social-démocrate (SPD) a préféré former une grande coalition avec l'Union chrétienne (CDU/CSU) plutôt que de s'allier avec le parti du socialisme démocratique (PDS). D'un point de vue numérique, une telle alliance aurait pourtant été possible.
Pourquoi une "gauche plurielle" à la française est-elle aujourd'hui inconcevable en Allemagne? Cela peut-il évoluer à l'avenir? Plus généralement, que faut-il penser du nouveau succès du PDS, récemment réapparu sur la scène politique sous un nouveau nom: la Linkspartei.PDS (Parti de gauche. PDS)?
Après avoir présenté les orientations politiques de la Linkspartei et son évolution au cours des dernières années, Dieter Segert analyse le profil de ses électeurs et étudie les ressorts de ses succès électoraux. Pour finir, il s'interroge sur l'avenir de cette nouvelle gauche en Allemagne.
Dieter Segert est professeur de sciences politiques à l'université de Vienne.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Le nouveau Parti de gauche en Allemagne : une gauche si extrême ?
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesFriedrich Merz et la Zeitenwende 2.0. Une « nouvelle ère » pour les relations transatlantiques ?
Le 23 février 2025, près de 60 millions d’électeurs ont été appelés à élire un nouveau Bundestag. Ces élections donneront également naissance à un nouveau gouvernement dans la première économie d’Europe.
Après les élections : l’Allemagne en quête d’une stabilité ébranlée ?
Avec 82,5 % de participation, l’Allemagne a enregistré un taux de mobilisation inédit depuis 1987, une hausse de 6,1 points par rapport à 2021. Comme en 2021, cette forte participation a profité à l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui a su mobiliser un grand nombre d’anciens abstentionnistes.
Ce passé qui oblige
Les relations germano-polonaises ne sont pas au beau fixe. L’absence de Donald Tusk à la rencontre du 18 octobre dernier à Berlin en est certainement l’une des meilleures illustrations. L’Allemagne a pourtant une responsabilité historique à l’égard de la Pologne. Hans Stark explique.
La France attend-elle Friedrich Merz ?
En appelant à un « renouvellement et un approfondissement » des relations avec la France, Friedrich Merz entend insuffler un nouvel élan à la relation bilatérale.