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Le « conservatisme » en Russie : instrument politique ou choix historique ?

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Le troisième mandat de Poutine se déroule sous la bannière du « tournant conservateur ». Le Kremlin est-il finalement parvenu à définir son idéologie en faisant du conservatisme sa doctrine officielle ? Ou cette invocation du conservatisme n'est-elle qu'une manœuvre politique visant l’atteinte de certains de ses objectifs ?

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Vladimir Poutine
Vladimir Poutine
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Les experts russes comme étrangers restent partagés. Le présent article s’efforce de tenir compte des arguments des deux parties, tout en émettant l’hypothèse que le « tournant conservateur » ne se résume pas à une simple tactique politicienne du Kremlin. Si les autorités s’en servent fréquemment pour régler certains défis à court terme, l’adoption du conservatisme est susceptible de donner naissance à une véritable stratégie de long terme.

En politique intérieure, le discours sur le conservatisme se situe dans le prolongement de la rhétorique sur la « démocratie souveraine », et peut servir de ciment idéologique. Au plan international, une Russie conservatrice peut se révéler un partenaire plus attrayant non seulement pour les droites européennes mais également pour les pays de la région Asie-Pacifique – un argument de poids à l’heure où la politique étrangère russe exprime clairement son souhait d’opérer un « pivot vers l’Est ».

Leonid Poliakov est docteur en philosophie et professeur au Département de science politique au Haut Collège d'Économie de Moscou.

 

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978-2-36567-503-1

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Le « conservatisme » en Russie : instrument politique ou choix historique ?

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Russie, Eurasie, Carte
Centre Russie/Eurasie
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Fondé en 2005 au sein de l’Ifri, le Centre Russie/Eurasie produit de la recherche et organise des débats sur la Russie, l’Europe orientale, l’Asie centrale et le Caucase du Sud. Il a pour objectif de comprendre et d'anticiper l'évolution de cette zone géographique complexe en pleine mutation pour enrichir le débat public en France et en Europe, et pour aider à la décision stratégique, politique et économique.

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Les commandants russes de la guerre en Ukraine : purges, remaniements et mécontentements

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Les remaniements du haut commandement militaire russe au cours de la guerre en Ukraine ont eu lieu de manière inégale, aussi bien dans le temps que dans les structures des forces armées. Les motifs et le calendrier des décisions prises par Vladimir Poutine concernant les cadres de l’armée défient souvent toute logique.

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Les effectifs de l'armée russe après deux ans et demi de guerre en Ukraine

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En plus d’une victoire militaire en Ukraine, les dirigeants russes souhaitent constituer d’importants effectifs militaires en vue d’un éventuel conflit avec l’OTAN dans l’espace Baltique et la péninsule de Kola. Les prévisions actuelles comptent sur une augmentation des effectifs militaires russes d’environ 350 000 hommes, pour atteindre un total de 1,5 million de soldats et d’officiers. Dans le contexte du conflit qui se déroule actuellement en Ukraine, cet objectif ne peut être atteint sans une nouvelle vague de mobilisation massive. 

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La relation russo-iranienne à l'épreuve de l'escalade militaire au Moyen-Orient

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Les relations entre Téhéran et Moscou ont connu un nouvel élan depuis le début de la guerre en Ukraine, passant d'une relation transactionnelle et asymétrique depuis 1991 à la construction d'un véritable partenariat stratégique. Néanmoins, malgré l’approfondissement des coopérations militaire, spatiale, cyber, policière et nucléaire civile, Moscou se montre réticent à s’engager directement aux côtés de Téhéran contre les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient. Des différences de statut et d’approches freinent ainsi toujours la construction d’une alliance anti-occidentale entre la Russie et l’Iran.

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La Russie a-t-elle des alliés ? Chine, Iran, Corée du Nord

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Accroche

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