La politique étrangère de Bush : formulation et décision
La première présidence Bush a profondément modifié les processus habituels de prise de décision en matière de politique étrangère. À la fois actif et prêt à de larges délégations, George W. Bush privilégie les décisions prises par des groupes restreints, et donne une importance centrale à ses conseillers les plus proches. Parmi ceux-ci, les Vulcains, entourage rapproché de la campagne présidentielle et groupe d'hommes sur qui les néoconservateurs exercent une influence décisive, gagnée à l'occasion du 11 septembre. Dans le dispositif de décision, l'administration du Conseil de sécurité nationale (NSC) a nettement perdu de son importance, au profit, en particulier, d'un NSC-bis placé auprès du vice-président. Au moment de la décision irakienne, le NSC n'a ainsi pas pu jouer son rôle, essentiel, de filtre de l'information.
Contenu aussi disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette étudePartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
La politique étrangère de Bush : formulation et décision
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesGéopolitique de la puissance américaine
Qu’est devenue la puissance américaine ? Si les États-Unis veulent encore diriger le monde, en sont-ils toujours capables ?
DOSSIER RAMSES 2025 N° 2 – États-Unis : l'empire inquiète...
La puissance américaine reste dominante. Mais ses échecs extérieurs et l'effervescence des crises la brident dans les redéploiements stratégiques annoncés. Plus grave : les divisions minent la société américaine : extrémisme, inégalités, drogues, guerres culturelles...
Iran : quelle stratégie pour les États-Unis à l’heure de l’embrasement proche-oriental ?
Le 15 octobre 2023, interrogé sur le risque de recrudescence des tensions à la frontière israélo-libanaise, Joe Biden en appelle à la raison : « Don’t ! Don’t ! Don’t ! ». Le propos intervient une semaine après une série d’attaques terroristes en territoire israélien coordonnées par le Hamas, qui cause la mort de 1 200 personnes.
Xi Jinping : les défis du troisième mandat
En octobre 2022, puis en mars 2023, Xi Jinping a été reconduit pour un troisième mandat, respectivement à la tête du Parti communiste chinois (PCC) et de la République populaire de Chine (RPC). Sa mainmise sur l’appareil politique chinois n’est plus à démontrer. Toutefois, les défis intérieurs et extérieurs s’accumulent et devraient compliquer sa gouvernance au cours des cinq années à venir.