Israël et la Chine, un test de loyauté pour les États-Unis ?
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Comme les monarchies du Golfe, Israël a renforcé sa coopération économique avec la Chine depuis l’avènement au pouvoir de Xi Jinping en 2013, entraînant un afflux de capitaux chinois, que ce soit dans le secteur de la haute-technologie de Tel Aviv ou encore des infrastructures portuaires israéliennes.

Au cours des cinq dernières années, la croissance de ces échanges sino-israéliens a suscité une vive réaction de la part de Washington, en particulier autour de la présence d’opérateurs chinois dans le port d’Haïfa, où l’US Navy déploie régulièrement ses navires.
Les tensions israélo-américaines autour de la question chinoise pourraient expliquer le net ralentissement des échanges commerciaux israéliens avec Pékin depuis 2018, l’État hébreu se gardant par ailleurs de donner une coloration militaire à son partenariat avec la Chine.
Au-delà du facteur américain, la relation sino-israélienne est également contrainte par des divergences profondes entre les deux pays sur de nombreux dossiers régionaux, qu’il s’agisse du partenariat chinois avec l’Iran ou des liens étroits entre Israël et l’Inde.
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