Fondements et objectifs de la présidence allemande du Conseil de l'Union européenne
Dans son article Martin Koopmann présente les objectifs de la présidence allemande et rappelle à juste titre que l'issue des élections présidentielles françaises constitue un facteur d'incertitude qui risque de freiner l'ardeur institutionnelle allemande. L'Allemagne ne sera pas en mesure de résoudre toute seule et dans un laps de temps aussi court tous les problèmes de l'Union. En revanche, d'après l'auteur, elle devrait ouvrir de nouvelle pistes de réflexion (en attendant la présidence française de 2008) et faire des propositions concrètes dans bien d'autres domaines qui sont également prioritaires : la question " turque ", la sécurité énergétique de l'Union et enfin le renforcement de la politique de voisinage de l'UE.
Martin Koopmann est rsponsable du Programme France / relations franco-allemandes à la Deutsche Gesellschaft für auswärtige Politik (DGAP) à Berlin.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Fondements et objectifs de la présidence allemande du Conseil de l'Union européenne
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analyses70e anniversaire du Cerfa. Genèse, histoire et visions pour les relations franco-allemandes
Le Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) a été créé en 1954 par un accord intergouvernemental entre la République fédérale d’Allemagne et la France, afin de mieux faire connaître l’Allemagne en France et analyser les relations franco-allemandes y compris dans leurs dimensions européennes et internationales.
Trente-cinq ans après la chute du mur de Berlin : à l’Est quoi de nouveau ?
À l’occasion du 9 novembre 2024, qui voit célébrer le 35e anniversaire de la chute du mur de Berlin, partons d’un constat : le mur de Berlin n’est pas « tombé » dans la nuit du 9 novembre 1989.
La politique étrangère de l’Allemagne : une transformation inachevée
Dans un discours du 27 février 2022 devant le Bundestag, le chancelier Olaf Scholz a qualifié la rupture provoquée par l'intervention russe en Ukraine de « changement d'époque » (Zeitenwende). Ces mots puissant marquent la fin de la retenue et d'une certaine forme de naïveté allemande. Tiraillé entre la nécessité de conserver les bonnes grâces de l'allié américain et celle de ménager le partenaire commercial chinois, Berlin est mis face à ses propres contradictions.
L'Allemagne et l'OTAN : la nécessité d'un engagement accru
La guerre d'Ukraine fait prendre brutalement conscience à l'Allemagne de la vulnérabilité de son territoire et révèle l'état d'impréparation de son armée pour participer à u conflit de haute intensité.