Rechercher sur Ifri.org

À propos de l'Ifri

Recherches fréquentes

Suggestions

The Economic Pillar of Korea’s New Southern Policy: Building on Existing Assets

Notes
|
Date de publication
|
Référence taxonomie collections
Asie Visions
Image de couverture de la publication
couv_av120_page_1.jpg
Accroche

La “New Southern Policy” (NSP) de la République de Corée repose avant tout sur la recherche d’une diversification de ses partenariats. Dans le domaine économique, le besoin apparaît certes moins pressant que dans la sphère diplomatique et de sécurité, où la domination des quatre grands acteurs que sont les Etats-Unis, la Chine, le Japon et la Russie est écrasante.   

Image principale
nsp_policy_180704_article_01.jpg
Corps analyses

Même si les relations économiques entre la Corée et ses partenaires du « Sud » – Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et Inde – semblent déjà relativement solides, des marges de progression demeurent. Tout d’abord, force est de constater que l’activité économique coréenne dans l’ASEAN est fortement concentrée sur le Vietnam, au détriment des autres pays. Deuxièmement, l’Inde demeure un partenaire économique de moindre importance pour la Corée, constituant jusque-là le maillon faible de la relation avec le Sud. Troisièmement, hormis à travers l’aide publique au développement (APD), les pouvoirs publics ont joué jusqu’à présent un rôle limité dans le développement des relations économiques.

Toute la question est de savoir quelle peut être la valeur ajoutée de la NSP au-delà des relations économiques déjà solides développées par le secteur privé. A travers cette stratégie, les pouvoirs publics coréens soutiennent financièrement les activités des entreprises privées dans les pays du « Sud » avant tout dans des secteurs où elles ne se seraient pas nécessairement lancées seules. La diversification n’est donc pas uniquement géographique mais également sectorielle. L’accent est mis en particulier sur les projets de développement d’infrastructures, et notamment sur des activités de niche telles que les « villes intelligentes ». 

 Outre le soutien financier, le gouvernement coréen agit également de manière indirecte à travers la signature de divers accords commerciaux préférentiels (accords de libre-échange ou partenariats économiques) dont le tout récent Grand Partenariat Economique Régional (Regional Comprehensive Economic Partnership – RCEP) conclu fin 2020.

Les chances de succès de la NSP sont relativement élevées tout d’abord parce qu’elle peut s’appuyer sur des bases solides mais aussi dans la mesure où les objectifs des pouvoirs publics sont en parfaite cohérence avec ceux des entreprises privées. Par ailleurs la priorité donnée aux projets d’infrastructure correspond aux attentes des pays récipiendaires, en tête desquels l’ASEAN. La principale faiblesse de la stratégie est de ne pas s’appuyer sur un argumentaire solide et convaincant qui en accroîtrait l’attractivité aux yeux des pays-cibles. Cette difficulté va toutefois bien au-delà de la dimension économique de la NSP et nécessiterait d’être traitée de manière plus générale.    

Cette publication est disponible en anglais uniquement : The Economic Pillar of Korea's New Southern Policy

 

Decoration

Contenu disponible en :

ISBN / ISSN

979-10-373-0305-9

Partager

Decoration
Auteur(s)
Photo
Françoise NICOLAS

Françoise NICOLAS

Intitulé du poste

Conseillère au Centre Asie de l'Ifri

Image principale
Gros plan sur le monde asiatique
Centre Asie
Accroche centre

L’Asie est le théâtre d’enjeux multiples, économiques, politiques et de sécurité. Le Centre Asie de l'Ifri vise à éclairer ces réalités et aider à la prise de décision par des recherches approfondies et le développement d’une plateforme de dialogue permanent autour de ces enjeux.

Le Centre Asie structure sa recherche autour de deux grands axes : les relations des grandes puissances asiatiques avec le reste du monde et les dynamiques internes des économies et sociétés asiatiques. Les activités du Centre se concentrent sur la Chine, le Japon, l'Inde, Taïwan et l'Indo-Pacifique, mais couvrent également l'Asie du Sud-Est, la péninsule coréenne et l'Océanie.

Le Centre Asie entretient des relations institutionnelles suivies avec des instituts de recherche homologues en Europe et en Asie et ses chercheurs effectuent régulièrement des terrains dans la région.

Il organise à Paris tables-rondes fermées, séminaires d’experts, ainsi que divers événements publics, dont sa Conférence annuelle, avec la participation d’experts d’Asie, d’Europe ou des Etats-Unis. Les travaux des chercheurs du Centre et de leurs partenaires étrangers sont notamment publiés dans la collection électronique Asie.Visions.

Image principale

La coopération de sécurité maritime dans le Pacifique

Date de publication
06 décembre 2024
Accroche

La France joue un rôle important dans la sécurité maritime du Pacifique, notamment à travers la participation active de ses territoires d'outre-mer et la contribution de ses forces armées stationnées aux initiatives de coopération régionale.

Image principale

L'IA et les normes techniques en Chine et dans l'UE : Priorités divergentes et le besoin de terrain d'entente

Date de publication
31 octobre 2024
Accroche

Vu le potentiel hautement perturbateur de l'IA, la coopération mondiale en matière de sécurité et de gouvernance de l'IA est primordiale. Cependant, le potentiel profondément transformateur de l'IA garantit également qu'un niveau élevé de concurrence et de rivalité systémique est probablement inéluctable. Comment l'UE peut-elle gérer au mieux sa relation complexe avec la Chine dans le domaine de l'IA afin d'assurer un niveau nécessaire de coopération malgré la concurrence et les rivalités ? 

Image principale

L’essor du programme spatial taïwanais : Construire une industrie, soutenir la sécurité nationale

Date de publication
13 novembre 2024
Accroche

Taïwan, connu pour son leadership dans le domaine des semi-conducteurs et des technologies de l’information et de la communication (TIC), fait aujourd’hui des progrès significatifs dans l’industrie spatiale. Bien qu’historiquement modeste, le programme spatial taïwanais s’est transformé depuis 2020, sous l’impulsion de la présidente Tsai Ing-wen qui s’est engagée à développer les capacités spatiales du pays. Parmi les étapes clés figurent l’adoption de la loi sur le développement spatial et la création de l’Agence spatiale taïwanaise (TASA), qui a renforcé les ressources et la visibilité des ambitions spatiales de Taïwan.

Image principale

La surproduction chinoise de puces matures : Des craintes infondées

Date de publication
07 octobre 2024
Accroche

La Chine, plutôt que d’inonder le marché mondial des semi-conducteurs à technologies matures, s’en dissocie. Si les politiques industrielles chinoises favorisent de plus en plus la production nationale de semi-conducteurs, sa propre demande en puces, en constante augmentation, devrait empêcher une arrivée massive de puces chinoises à bas prix sur les marchés étrangers. Cependant, à mesure que Pékin progresse dans son objectif de réduire la dépendance des industries nationales aux puces étrangères, les entreprises européennes et américaines de semi-conducteurs à technologies matures pourraient ressentir les effets d’un écosystème de semi-conducteurs chinois de plus en plus « involué  » (内卷).

Comment citer cette étude ?

Image de couverture de la publication
couv_av120_page_1.jpg
The Economic Pillar of Korea’s New Southern Policy: Building on Existing Assets, de L'Ifri par
Copier