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De la rhétorique du gagnant-gagnant à la réalité : l’exemple de l’asymétrie des relations sino-camerounaises

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À rebours de la rhétorique sur le partenariat gagnant-gagnant, cette étude vise à identifier les gagnants et les perdants des relations sino-camerounaises. 

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"Cameroun - Chine, Une amitié sincère", aéroport de Nsimalen, Yaounde, Cameroun (2007)
"Cameroun - Chine, Une amitié sincère", aéroport de Nsimalen, Yaounde, Cameroun (2007)
Sebzzz/flickr
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Le gouvernement camerounais, qui cherche à diversifier ses partenaires économiques, a entrepris de s’orienter vers les pays émergents, afin de répondre aux ambitions présidentielles de faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035. En ce sens, la Chine s’impose comme le modèle à suivre pour atteindre cet objectif. 

En mobilisant différents acteurs et en s’étendant à de nombreux secteurs, les relations entre la Chine et le Cameroun ont abouti à l’émergence de « meilleurs gagnants », de gagnants et de « meilleurs perdants » du jeu relationnel sino-camerounais et démontrent la nature asymétrique de celui-ci.

Bénéficiant des ressources et des stratégies déployées par l’État central chinois, les acteurs chinois sont les « meilleurs gagnants ». À l’inverse, des acteurs camerounais sont perdants en raison de l’absence d’une stratégie d’ensemble orchestrée et impulsée par leurs autorités.

Les relations sino-camerounaises ne pourraient être véritablement « gagnant-gagnant » qu’à deux conditions. D’une part, les acteurs camerounais et surtout l’État doivent établir des objectifs clairs et précis, et d’autre part, l’État doit prendre en compte la participation effective d’autres acteurs nationaux, qui sont très souvent négligés dans les processus de décision. 

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ISBN / ISSN

979-10-373-0555-8

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De la rhétorique du gagnant-gagnant à la réalité : l’exemple de l’asymétrie des relations sino-camerounaises

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Afrique subsaharienne
Centre Afrique subsaharienne
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Créé en 2007, le centre Afrique subsaharienne de l’Ifri produit une analyse approfondie du continent africain, de ses dynamiques sécuritaires, géopolitiques, politiques et socio-économiques (en particulier le phénomène d’urbanisation). Le Centre se veut à la fois, via les différentes publications et conférences, un espace de diffusion d’analyses à destination des médias et du public mais aussi un outil d'aide à la décision des acteurs politiques et économiques à l'égard du continent.  

 

 

Le centre produit des analyses pour différents organismes tels que le ministère des Armées, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’Agence française de développement (AFD) ou encore pour différents soutiens privés. Ses chercheurs  sont régulièrement auditionnés par les commissions parlementaires.

 

 

L’organisation d’événements de divers formats complète la production d’analyses en amenant les différentes sphères de l’espace public (académique, politique, médiatique, économique et société civile) à se rencontrer et à échanger outils d’analyse et visions du continent. Le Centre Afrique subsaharienne accueille régulièrement des responsables politiques de différents pays d’Afrique subsaharienne. 

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