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Moscou veut retrouver son rang à l'international

13 mars 2018
Accroche

La Russie essaie de reconquérir un rôle de grande puissance incontournable en Europe et au Proche-Orient. Un argument politique fort pour Vladimir Poutine dans la campagne présidentielle.

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Russie : au seuil des présidentielles

Date de publication
06 septembre 2017
Accroche

Les succès de politique étrangère, la résilience de l’économie et les dernières législatives gagnées par le parti Russie unie semblent préparer un terrain favorable à la réélection de Vladimir Poutine. Mais les foyers de protestation se multiplient et le peu d’intérêt de la population pour des élections verrouillées comporte des risques. Au-delà de l’épreuve électorale, la question du contenu du prochain mandat est ouverte.

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Tatiana Kastouéva-Jean : « Le pouvoir russe est obsédé par le contrôle »

09 mars 2018
Accroche

Certain d’être réélu à la tête de la Russie le 18 mars, Vladimir Poutine s’emploie à motiver son électorat pour obtenir plus de voix qu’en 2012, note Tatiana Kastouéva-Jean. Et veille particulièrement à museler tout mouvement de protestation.

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"En Syrie, la Russie est devenue incontournable"

07 mars 2018
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Dans un livre très éclairant, La Russie de Poutine en 100 questions (Tallandier), Tatiana Kastouéva-Jean décrypte les calculs de Poutine. Propos recueillis par Christian Makarian.

La Russie de Poutine en 100 questions - Entretien avec Tatiana Kastouéva-Jean

06 février 2018
Accroche

Quels sont les vrais enjeux des élections présidentielles russes de mars 2018 ? Qu'attendre du 4e mandat de Vladimir Poutine ?

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Où va la Russie de Poutine ?

31 janvier 2018
Accroche

À l'approche des élections présidentielles russes de mars 2018, Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, analyse le contexte politique et économique du pays.

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Beyond ‘pro’ and ‘anti’ Putin: Debating Russia Policies in France and Germany

Date de publication
31 janvier 2018
Accroche

Les attitudes exprimées vis-à-vis de la Russie dans le domaine public sont hétérogènes, en France plus qu’en Allemagne. Dans les deux pays, le grand public est généralement assez sceptique face à Vladimir Poutine et la politique russe. Les attitudes sont cependant plus diverses dans le domaine politique : en Allemagne, il existe (toujours) une approche que l’on pourrait qualifier de « mainstream ». Le débat français, quant à lui, est fragmenté.

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« Poutine pense que Le Pen jouera un rôle politique majeur en France dans les prochaines années »

24 mars 2017
Accroche

Marine Le Pen a été reçue vendredi au Kremlin par Vladimir Poutine. En consentant cette entrevue, le président russe permet à la candidate du Front national de se doter d'une stature internationale. Pour Marine Le Pen, c'est une consécration.

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"Il est dans la culture de l’establishment russe d’avoir des dossiers compromettants"

11 janvier 2017
Accroche

La Russie serait en possession d’éléments compromettants, financiers et personnels, sur Donald Trump. On ne sait pas encore si ces documents sont authentifiés mais est-ce, selon vous, plausible ?

Il est tout à fait logique de supposer que la Russie prépare des dossiers compromettants sur différentes personnalités, en faisant l’arbitrage par la suite entre les dossiers qu’elle utilisera et ceux dont elle ne fera rien. Il est dans la culture de l’establishment russe d’avoir des dossiers compromettants, on les appelle les “kompromat”. Comme on dit en Russie, tout le monde détient des “kompromat” contre tout le monde.

À quelles fins Vladimir Poutine pourrait-il avoir besoin d’un dossier sur Donald Trump ?

En l’état actuel des choses, il n’en a pas besoin. L’élection de Trump est vue comme une bonne chose pour la Russie. Les “kompromat”, dans la pratique russe, ne sont pas préparés pour utilisation immédiate. Ils sont mis dans un placard jusqu’au jour où l’on en aura besoin. Leur utilisation peut être aussi inattendue et anecdotique. Vladimir Poutine aurait fait venir un chien dans la pièce où il rencontrait Angela Merkel pour lui faire peur, sachant pertinemment qu’elle craignait ces animaux : cela figurait dans ses dossiers secrets.

En quoi l’élection de Donald Trump sert-elle les Russes, selon eux ?

Hillary Clinton est assez prévisible, pour Moscou. Elle et Vladimir Poutine se connaissent, on sait très bien quel est l’état de leurs relations : elles ont été émaillées d’incidents, dont un assez misogyne. Les deux dirigeants ne se vouent pas un amour immodéré. Face à cela, l’incertitude autour de Donald Trump, qui a eu des déclarations flatteuses vis-à-vis de Vladimir Poutine, a été interprétée en sa faveur. La Russie souhaitait sa victoire et, en même temps, donnait l’impression de ne pas y croire. Les propagandistes avaient préparé les discours, dans lesquels ils faisaient valoir que l’establishment américain avait tout fait pour voler l’élection de Donald Trump. Or, il a été élu, ce qui a constitué une surprise. Paradoxalement, la victoire de ce candidat, qui n’est pas issu de l’establishment, qui défend les classes moyennes contre l’élite corrompue, correspond au discours des opposants au régime de Vladimir Poutine. Sera-t-il un bon exemple ou jouera-t-il contre lui ? Il y a aujourd’hui beaucoup d’incertitudes. Les premiers pas compteront beaucoup, après des débuts extrêmement houleux, avec les scandales liés aux cyberattaques ou aux dossiers compromettants. Beaucoup va dépendre de la première rencontre entre les deux hommes.

La Russie en attend une baisse de l’activisme américain sur la scène internationale, qui lui donnerait plus de marge de manœuvre. En même temps, elle espère montrer au monde entier ce que vaut la démocratie américaine et qu’il ne faut pas l’exporter. L’objectif à atteindre est double.

Comment a-t-on accueilli, à Moscou, la nomination à la tête de la diplomatie de Rex Tillerson (qui a été décoré de l’ordre de l’Amitié par Vladimir Poutine en 2012), puis celle au renseignement national de Dan Coats (qui est interdit de séjour en Russie depuis 2014) ?

L’équipe de Trump n’a rien de cohérent, elle compte des gens de bords presque opposés par rapport à la Russie. On verra aussi quelle sera la réaction du parti républicain qui n’est pas du tout prorusse ; Trump n’est pas indépendant du parti. Sa politique ne s’inscrira pas dans les extrêmes, ni dans un sens ni dans l’autre, selon moi. Comment l’équilibre se fera-t-il ? On ne sait pas encore. Les réactions face à ces nominations sont en tout cas plus que retenues. Les Russes ne veulent pas du tout alimenter la thèse selon laquelle ils se sont ingérés dans les élections américaines. Si cela a été fait, cela a été fait, pas la peine de pousser plus loin. Le mieux est de se tenir à l’écart. Ils risqueraient de mettre en danger Donald Trump s’ils faisaient des déclarations spectaculaires qui pourraient porter atteinte à sa légitimité.

Quelles sont les attentes plus spécifiques de la Russie vis-à-vis des Etats-Unis dans les dossiers internationaux ?

Sur le dossier ukrainien, les Russes s’attendent à ce que Donald Trump mette la pression sur Kiev pour qu’il respecte les accords de Minsk. Sur la Syrie, ils escomptent une coopération plus renforcée dans la lutte contre Daech. Donald Trump a aussi fait des déclarations qui ne peuvent que plaire aux Russes sur la remise en question de l’utilité de l’Otan, qui est une de leurs bêtes noires. Même si le nouveau président ne démantèlera pas l’Alliance, la solidarité transatlantique, avec les nouveaux membres qui ont une histoire liée viscéralement à la peur de la Russie – je parle de la Pologne et des Etats baltes – en sortira affaiblie. Et cela ne peut qu’aller dans le sens des intérêts russes. Moscou nourrit également des attentes liées à l’abandon du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP), entre l’Europe et les Etats-Unis, qui laisse la Russie à la marge de la nouvelle répartition du monde.

À quelles confrontations pourrait-on s’attendre ?

Les deux précédentes administrations, de George W. Bush et de Barack Obama, ont tenté de faire un “reset” avec la Russie, mais on en revenait quand même à la confrontation. Je n’exclus pas qu’après des débuts prometteurs, on retombe dans une confrontation entre les deux pays au milieu ou à la fin du premier mandat. En tout cas, si Donald Trump fait ce qu’il a dit, la Russie devra redéfinir sa politique étrangère, qui a été beaucoup basée sur l’opposition aux Etats-Unis, sur la présentation d’un pôle alternatif au monde sous domination américaine. Au Moyen-Orient, l’Iran est allié de la Russie. Or, Trump a dit vouloir revoir l’accord sur le nucléaire. Quel positionnement pour Vladimir Poutine si son homologue va jusqu’au bout ? Donald Trump a l’air aussi plus obsédé par la Chine que par la Russie. Quelle place, dès lors, la Russie pourrait-elle trouver entre ces deux grands, elle qui ne représente qu’un peu plus de 2 % de la richesse mondiale ? Le roi ne sera-t-il pas finalement nu, ramené à sa juste valeur par une confrontation qui se dessine et qui le laissera à la marge ? La Russie ne sera-t-elle pas poussée à choisir son camp ? Lequel ? Cela risque d’être un moment de flottement pour elle.

Vladimir Poutine, qui a souffert d’un manque de considération de la part des Etats-Unis, met tout en œuvre pour réaffirmer sa grandeur. Donald Trump a promis de rendre l’Amérique “great again”. Y a-t-il de la place pour ces deux ambitions ?

La compréhension de la grandeur est très différente de part et d’autre. Pour les Russes, il s’agit de s’imposer sur les dossiers internationaux, tandis que, pour Trump, il est plutôt question d’isolationnisme et de rendre le pays grand en interne, en mettant l’accent sur la production, sur la fin des délocalisations, sur les moyens de rendre leur fierté aux classes moyennes. Cela ne correspond pas du tout à la compréhension russe de la grandeur. Il y a donc de la place pour les deux ego, en quelque sorte. Les deux “exceptionnalismes”, russe et américain, pourront coexister si l’Amérique se concentre plus sur elle-même. Mais si les Etats-Unis voient que la Russie commence à grappiller du terrain sur tous les dossiers et que, à un moment et à un autre, cela va à l’encontre de leurs intérêts, ils réagiront.

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Axe Paris-Moscou : vers un volte-face diplomatique français ?

26 décembre 2016
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2017 sera-t-elle l’année d’un nouvel axe Paris-Moscou ?

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“En presque six ans de guerre en Syrie, la Russie a toujours soufflé le chaud et le froid”

21 décembre 2016
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Après six veto, Moscou a voté lundi 19 décembre la résolution du Conseil de sécurité permettant l’envoi d’observateurs à Alep. Les “surprises” font partie de la stratégie russe, explique Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri.

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« Les Russes vont aider à la reprise en main de la Turquie  »

20 décembre 2016
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L'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie, Andreï Karlov, lundi 19 décembre 2016, n'a pas provoqué de crise diplomatique entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine. Au contraire, les deux chefs d'Etat prônent une collaboration encore plus étroite contre le terrorisme.

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Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne

18 décembre 2016
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Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.

Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.

Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.

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Russie / États-Unis : les débuts d'une cyberguerre froide ?

13 décembre 2016
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Aujourd’hui la dissuasion n’est plus nucléaire mais informatique. Au point qu’aux États-Unis la CIA accuse Moscou d'avoir pesé dans la victoire de Donald Trump. Le sujet est à la une aux États-Unis : les agences de renseignement américaines disent avoir la certitude d’une ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle qui a vu la victoire de Donald Trump.

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Le complexe de domination de Poutine

09 décembre 2016
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A juste titre, on ne cesse de souligner le retour de la Russie sur la scène internationale.

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« L’élection de Trump est une heureuse surprise mais représente aussi une incertitude » aux yeux de Poutine

15 novembre 2016
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Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales, décrypte les jeux de pouvoir qui lient le président élu des Etats-Unis au président russe.
 
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Modernisation de l'économie russe : les quatre causes d'un échec

24 octobre 2016
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Des conditions de privatisation empêchant l'arrivée de nouveaux acteurs, une vision rétrograde, des entreprises publiques peu efficaces, et peu de soutien aux technologies de pointe : voilà les quatre causes majeures du retard de l'économie russe. Par Vladislav Inozemtsev, docteur ès sciences économiques, directeur du Centre de recherches des sociétés postindustrielles (Moscou).

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