"RDC, Centrafrique, Soudan : les limites de l'action onusienne"
Monusco, Monuc, Minurca, Minus, autant de programmes de maintien de la paix lancées sous l'égide des Nations Unies. Sur le terrain, les populations locales regardent avec ambivalence la présence des casques bleus. Quel bilan peut-on dresser de ces missions onusiennes ?
"Ban Ki-moon a fait ce qu'il a pu" à la tête de l'ONU
Alors que le Portugais Antonio Guterres est en passe d'être élu pour lui succéder, quel bilan de l'action de Ban Ki-moon à la tête de l'ONU depuis 10 ans ? Selon Philippe Moreau-Defarges, "Ban Ki-moon a fait ce qu'il a pu", en fonction d'une marge de manœuvre limitée à ce poste.
Alep, l'apocalypse
Que fait l'ONU, et quels sont les véritables buts de guerre de la Russie en Syrie?
Grand entretien. Thierry Vircoulon : "La MONUSCO et les Nations unies sont discréditées en RDC"
Petit rappel des faits. Avec la résolution 1 279, le Conseil de sécurité de l’ONU établit le 30 novembre 1999 la Mission des Nations Unies (MONUC) avec le rôle de superviser l’application du cessez-le-feu de Lusaka. De 550 observateurs la mission, qui entre-temps changera de nom et d’objectifs comprend en 2016 plus 22 000 personnels en uniforme, ce qui en fait la mission de maintien de la paix la plus chère de l’histoire des Nations Unies. Qu’est-ce qui aujourd’hui justifie la présence en RDC d’une telle mission ?
A quoi sert l'ONU ?
Née en 1945 l'ONU célèbre cette année ses soixante-dix ans, sept décennies au cours desquelles les rapports de forces est-ouest, nord-sud n'ont cessé d'évoluer. Sept décennies où les guerres, les crises, les catastrophes humanitaires ont mis à l'épreuves des institituons et des mecanismes, certes imparfaits. A quoi sert l'ONU aujourd'hui, quel est son bilan ? Un tel système qui repose sur la volonté des Etats est-il perfectible ? Est-il remplaçable ?
Populismes et relations internationales - Politique étrangère, vol. 89, n° 2, été 2024
Les populismes font florès, en Europe et ailleurs : en Argentine, peut-être demain à nouveau aux États-Unis… Que nous disent-ils de nos sociétés ? Et, s’ils arrivent au pouvoir, comment les modèlent-ils ? Leurs politiques économiques ont-elles quelques chances de succès ? Les politiques étrangères de leurs gouvernements influent-elles plus sur leur environnement, ou sur leurs propres sociétés ? Un « Trump 2 » au pouvoir à Washington serait-il totalement libre, et avec quels effets, de ses choix ?
Pourquoi le rapport de l’ONU sur les violations des droits de l’homme au Xinjiang est-il crucial ?
Même s'il demeure non contraignant et qu'il ne constituera pas nécessairement un outil efficace de pression sur Pékin, le rapport du Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l'Homme, factuel et solidement documenté, conclut que de « graves violations des droits humains ont été commises » au Xinjiang, pouvant constituer des « crimes contre l’humanité ». C'est la première fois que l’institution onusienne endosse et confirme tout ce qui avait été démontré dans des enquêtes non-officielles passées.
Rivalités de puissance, idéologies et multilatéralisme
La mondialisation est un phénomène récurent de l’Histoire universelle. Depuis les temps modernes, il y eut celle issue des grandes découvertes, puis celle des poussées impériales du XIXe siècle, principalement européennes mais aussi américaine. Dans les deux cas, il est facile d’établir le lien avec des révolutions économiques.
Conséquences et leçons d’un virus
Les Européens s’apprêtent à prendre leurs vacances à un moment où la pandémie de COVID-19 semble s’éloigner d’eux, malgré les clusters qui apparaissent ici ou là. Pour autant, nous ne sommes pas à l’abri d’une prochaine vague. Après tant de discours imprudents, plus personne n’ose d’ailleurs émettre des prévisions trop précises.
Le bien public mondial, au-delà des mots
Au moment où j’écris ces lignes, l’évolution de la pandémie de COVID-19 semble donner raison à ceux des épidémiologistes ou virologues qui nous annoncent depuis un certain temps que la vague est en train de passer.
"Ban Ki-moon a fait ce qu'il a pu" à la tête de l'ONU
Alors que le Portugais Antonio Guterres est en passe d'être élu pour lui succéder, quel bilan de l'action de Ban Ki-moon à la tête de l'ONU depuis 10 ans ? Selon Philippe Moreau-Defarges, "Ban Ki-moon a fait ce qu'il a pu", en fonction d'une marge de manœuvre limitée à ce poste.
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Petit rappel des faits. Avec la résolution 1 279, le Conseil de sécurité de l’ONU établit le 30 novembre 1999 la Mission des Nations Unies (MONUC) avec le rôle de superviser l’application du cessez-le-feu de Lusaka. De 550 observateurs la mission, qui entre-temps changera de nom et d’objectifs comprend en 2016 plus 22 000 personnels en uniforme, ce qui en fait la mission de maintien de la paix la plus chère de l’histoire des Nations Unies. Qu’est-ce qui aujourd’hui justifie la présence en RDC d’une telle mission ?
A quoi sert l'ONU ?
Née en 1945 l'ONU célèbre cette année ses soixante-dix ans, sept décennies au cours desquelles les rapports de forces est-ouest, nord-sud n'ont cessé d'évoluer. Sept décennies où les guerres, les crises, les catastrophes humanitaires ont mis à l'épreuves des institituons et des mecanismes, certes imparfaits. A quoi sert l'ONU aujourd'hui, quel est son bilan ? Un tel système qui repose sur la volonté des Etats est-il perfectible ? Est-il remplaçable ?
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