Revers aux municipales. Échec ponctuel ou clap de fin pour l’ANC ?
C’est l’événement marquant du mois d’août en Afrique du Sud: la perte par l'ANC de plusieurs villes-clé : Johannesbourg, capitale économique du pays, Pretoria, Port Elizabeth ou encore Port-Elizabeth.
Géopolitique, Le débat : L'Afrique du Sud entre deux ères ?
Pour la première fois depuis le fin de l'apartheid, les sud-africains ont choisi de se détourner de l'ANC et de confier plusieurs grandes villes à l'opposition. Le déclin du parti de Nelson Mandela est-il inéluctable ? Comment ce pays aux immenses ressources s'est-il plongé dans une triple crise politique, économique et sociale ?
L’Afrique du Sud de Ramaphosa à la veille des élections de 2019
À la tête d’un parti et d’un État divisé, Cyril Ramaphosa a fort à faire pour incarner le renouveau tout en préservant l’unité. S’il s’est prononcé en faveur de certaines réformes d’envergure, ce qui devrait permettre à l’ANC de conserver le pouvoir en 2019, de nombreuses incertitudes demeurent.
L'Afrique du Sud en péril ? Une analyse d'économie politique
Le président Jacob Zuma a remplacé son respecté ministre des Finances, Pravin Gordhan, le 30 mars 2017. Il s’agit de la seconde tentative en deux ans (cette fois-ci réussie) de mettre à ce poste clé un responsable « conciliant » avec les projets du président.
L’African National Congress ou le difficile exercice du pouvoir
L’African National Congress (ANC), qui gouverne l’Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid, est en déclin.
South African Local Elections 2016. From One Party Dominance to Effective Plural Democracy
La scène politique sud-africaine a connu un choc inattendu lors des élections locales du 3 août 2016.
Que nous révèle le drame de Marikana sur l’état de la société sud-africaine ?
Au cours des dernières semaines, la mine de platine de Marikana, propriété du groupe britannique Lonmin[1], a été le théâtre de violences ayant causé la mort de 46 personnes, essentiellement des mineurs engagés dans un conflit social mais aussi deux policiers et deux agents de sécurité. Le 16 août a été la journée la plus meurtrière, coutant la vie à 34 mineurs tombés sous les balles des policiers chargés pourtant de « maintenir l’ordre public ». Au-delà du nombre de victimes qui fait de cette journée l’une des plus sombres de l’histoire de l’Afrique du Sud post-apartheid, le choc des images, largement diffusées, a profondément heurté l’opinion sud-africaine et internationale. En effet, voir des dizaines de manifestants perdre la vie à la suite d’une répression policière sanglante fait écho dans l’imaginaire collectif aux tristes épisodes de l’apartheid tels que le massacre de Sharpeville[2] ou celui des émeutes de Soweto[3]. Il convient cependant de nuancer une telle comparaison tant le contexte social, historique et politique est aujourd’hui diffèrent et peut être de replacer davantage le drame de Marikana dans le temps long des conflits miniers en Afrique du Sud.
Revers aux municipales. Échec ponctuel ou clap de fin pour l’ANC ?
C’est l’événement marquant du mois d’août en Afrique du Sud: la perte par l'ANC de plusieurs villes-clé : Johannesbourg, capitale économique du pays, Pretoria, Port Elizabeth ou encore Port-Elizabeth.
Géopolitique, Le débat : L'Afrique du Sud entre deux ères ?
Pour la première fois depuis le fin de l'apartheid, les sud-africains ont choisi de se détourner de l'ANC et de confier plusieurs grandes villes à l'opposition. Le déclin du parti de Nelson Mandela est-il inéluctable ? Comment ce pays aux immenses ressources s'est-il plongé dans une triple crise politique, économique et sociale ?
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