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Edward Snowden and democratization through the web

31 juillet 2013
Accroche

Why did Edward Snowden decide to disclose information related to U.S. secret services?

- Edward Snowden belongs to that generation of militants who do believe in the web as a tool for democratization, and do think that, to some extent, intelligence services of big states intend to monitor and to control the web at the expense of civil societies. This generation of militants believes in democratization through the web, and they want to fight against the "raison d'Etat". In that sense, there will be certainly other people like Snowden who will be ready to defend that cause of transparency. We'll see what is going to happen, but I definitely think he will become more and more a sort of a symbol of this cause, as Julian Assange is.

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La diplomatie russe à l'épreuve des tensions actuelles

12 juillet 2013
Accroche

Table ronde d'actualité internationale, en partenariat avec Libération: la diplomatie russe à l'épreuve des tensions actuelles. Nous allons parler ce matin de la diplomatie russe à l’épreuve ces derniers mois. D’abord sur le dossier syrien, mais aussi, plus récemment, avec l’affaire Snowden qui continue d’empoisonner les relations russo-américaines.

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Jusqu'où Poutine est-il prêt à en découdre ?

01 juillet 2013
Accroche

Vladimir Poutine n’étant pas ce que l’on peut appeler un personnage exubérant, il y a peu de chance de le voir reproduire le coup d’éclat d’un de ses prédécesseurs à la tribune de l’ONU. Souvenez-vous : Nikita Khrouchtchev, en 1960, brandissant sa chaussure avant de l’abattre sur son pupitre, pour marquer sa désapprobation après des propos critiquant la politique expansionniste de l’URSS. Vraiment pas le genre de Poutine.

Pour autant, si le style est différent, le président russe n’est-il pas le digne héritier des anciens dirigeants soviétiques, exception faite de Mikhaïl Gorbatchev ? A savoir un adepte du Niet comme élément central de sa politique étrangère.

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L’agenda 2015 de la gouvernance de l’internet : trois questions à Françoise Massit-Folléa

Date de publication
11 février 2015
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2014 a été une année chargée pour la gouvernance de l’internet, avec la conférence NETmundial en avril dernier et l’annonce de la fin de la tutelle américaine sur la fonction IANA, qui assure la gestion des adresses IP. Quels grands événements vont rythmer 2015 ? Et quelles seront selon vous les questions prioritaires ?

La gouvernance de l’internet après Snowden

Date de publication
01 décembre 2014
Accroche

L’affaire Snowden pourrait produire des changements majeurs dans l’architecture et la gouvernance de l’internet. Les technologies devront désormais intégrer a priori les standards susceptibles de permettre aux citoyens de garder un contrôle sur les données disponibles.

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De quoi Snowden est-il le nom ?

Date de publication
27 novembre 2013
Accroche

Edward Snowden est celui par qui le scandale est arrivé. Que sait-on au juste de cet homme au visage juvénile né en juin 1983 ? Quels sont les ressorts psychiques et politiques de sa révélation du programme Prism ? Héros pour les uns, traître pour les autres, il reflète ce glissement de civilisation provoqué par la propagation des technologies de l’information et de la communication. Définissant la civilisation comme cette « aptitude à la transmission d’un ordre symbolique d’une génération à une autre », Alain Badiou déplore « la désorientation grandissante où se trouvent nos fils » auxquels ne serait plus proposé d’initiation. Or, la part étatique de l’initiation des fils s’est longtemps faite par le service militaire. Cette figure du maoïsme français explique, sans rire, que l’instabilité identitaire des fils d’aujourd’hui serait un symptôme, parmi d’autres, du dépérissement de l’État démocratique, amputé de ses fonctions symboliques d’initiation à la guerre. Première hypothèse : si Snowden nommait quelque chose, ce pourrait être le dépérissement de l’État américain, humilié par l’un de ses fils, décidé à révéler son hybris. Edward Snowden a bénéficié de multiples soutiens publics, notamment celui de Jürgen Habermas, qui a souligné son « courage civique exemplaire ». Seconde hypothèse : si Snowden nommait quelque chose, ce pourrait être l’aspiration à un espace public direct d’une génération de militants désormais prête à combattre toute restriction étatique en la matière, a fortiori lorsqu’elle émane de la première puissance mondiale, qui prétend être garante de la liberté d’Internet.

L’affaire Snowden rappelle aux naïfs que l’espionnage est un des plus vieux métiers du monde ; les progrès du libéralisme politique n’ont en aucun cas empêché la persistance d’une face cachée de l’État. Ils l’ont même accentuée. Plus profondément, si l’espionnage se révèle consubstantiel aux pouvoirs politiques les plus anciens, la création et le développement de services de renseignement, inscrits dans l’appareil d’État, sont étroitement liés à la modernité politique. Depuis plusieurs années, des mises en garde étaient formulées sur la tendance des régimes – autoritaires comme démocratiques – d’exercer une surveillance, un contrôle, voire une répression par voie numérique. L’affaire Snowden illustre la capacité de déstabilisation d’un individu sur l’ensemble du système diplomatique. C’est pourquoi il faut comprendre ses motivations profondes, ainsi que les réactions qu’il suscite. Edward Snowden défend une cause : divulguer des informations et documents pour dénoncer les ravages de la surveillance étatique, ainsi que les ententes entre les autorités américaines et de grands groupes privés. Dans ce domaine particulièrement sensible, toutes les manipulations sont évidemment possibles. Il n’en demeure pas moins que l’affaire Snowden signale l’apparition d’un différend fondamental entre sociétés civiles et États sur l’équilibre entre libertés individuelles et sécurité nationale. Vieux débat s’il en est, mais qui se structure aujourd’hui à l’échelle globale.

La diplomatie russe à l'épreuve des tensions actuelles

12 juillet 2013
Accroche

Table ronde d'actualité internationale, en partenariat avec Libération: la diplomatie russe à l'épreuve des tensions actuelles. Nous allons parler ce matin de la diplomatie russe à l’épreuve ces derniers mois. D’abord sur le dossier syrien, mais aussi, plus récemment, avec l’affaire Snowden qui continue d’empoisonner les relations russo-américaines.

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Jusqu'où Poutine est-il prêt à en découdre ?

01 juillet 2013
Accroche

Vladimir Poutine n’étant pas ce que l’on peut appeler un personnage exubérant, il y a peu de chance de le voir reproduire le coup d’éclat d’un de ses prédécesseurs à la tribune de l’ONU. Souvenez-vous : Nikita Khrouchtchev, en 1960, brandissant sa chaussure avant de l’abattre sur son pupitre, pour marquer sa désapprobation après des propos critiquant la politique expansionniste de l’URSS. Vraiment pas le genre de Poutine.

Pour autant, si le style est différent, le président russe n’est-il pas le digne héritier des anciens dirigeants soviétiques, exception faite de Mikhaïl Gorbatchev ? A savoir un adepte du Niet comme élément central de sa politique étrangère.

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