Comme d'autres pays en Europe, l'Allemagne envisage de faire appel à la compagnie chinoise Huawei pour négocier le virage de la 5G. Et ce, en dépit des menaces des Etats-Unis, aussi effrayés de perdre leur suprématie technologique que de voir leurs communications espionnées par la Chine.

En Russie, plusieurs milliers de personnes ont manifesté début mars contre un projet de loi du gouvernement susceptible de menacer la liberté sur Internet. En quoi ce projet de loi représente-t-il une atteinte aux libertés ? Comment la Russie compte-t-elle mettre en place cet Internet souverain ?

A quoi pourrait ressembler, en 2050, la cyber conflictualité ? Entre sabotages à échelle industrielle et manipulations massives des données numériques, la cyberguerre sera susceptible de déclencher des conflits d’ampleur mondiale. 

Avec l'équipementier Huawei, la Chine était en bonne voie de remporter la compétition technologique pour l'installation du réseau 5G qui devrait révolutionner nos sociétés numérique. Mais les pays occidentaux suspectent l'entreprise d'espionnage. Le géant Huawei, est-il vraiment l’oeil de Pékin ?

A trois mois des élections européennes, les vingt sept pays membres de l’UE craignent des tentatives de déstabilisation numérique, mais les efforts pour coordonner la riposte sont encore balbutiants, et reposent sur les autorités nationales existantes.

Méconnus en France, les géants du web chinois, Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomu (les « BATX ») inquiètent. Comment appréhender l’arrivée de tels mastodontes numériques en Europe ? Leurs pratiques sont-elles plus problématiques que celles de Google, Apple, Facebook et Amazon (les « GAFA ») ?

Depuis quelques années, l'actualité se fait l'écho de cyber attaques. A la manœuvre : des groupes de hackers derrière lesquels les responsables occidentaux pointent souvent les services de renseignement russes. Quelles sont les règles de ces guerres virtuelles, aux conséquences pas si virtuelles ?

Comment se décline l’arsenal d’une cyberguerre ? Appelle-t-elle des belligérants spécifiques ? Qui sont les “cybersoldats” ? Quelle part du privé dans le cyberarmement, et dans l’armement spatial ? Y’a-t-il une course à l’armement numérique ?

Accusé par Washington d'être l'œil du Kremlin, l'éditeur de logiciels Kaspersky Lab dénonce une « bataille géopolitique ». Cet article retrace les contours d’une polémique qui n’a eu de cesse de prendre de l’ampleur depuis les accusations occidentales d’ingérence russes dans les processus électoraux.

Directeur de l'Institut français des relations internationales (Ifri), Thomas Gomart vient de publier une étude sur les données avec Julien Nocetti et Clément Tonon : L'Europe, sujet ou objet de la géopolitique des données ? (Études de l'Ifri, juillet 2018). Interview menée par Jean-Dominique Merchet.