Les crises du COVID-19 en Afrique australe : inquiétudes et premières conséquences
Au 27 avril, deux pays africains membres de la Communauté de développement d'Afrique australe (CDAA ou SADC selon le sigle anglais) n’avaient pas encore enregistré de cas de COVID-19[1] : le Lesotho et les Comores.
COVID-19 : le monde d’après est déjà là
Josep Borrell, Haut Représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, analyse les conséquences de la crise du COVID-19.
Le Liban face à l’épidémie du COVID-19 : une catastrophe de plus ?
Au Liban, la propagation du COVID-19 reste relativement limitée. À la mi-avril, le pays a enregistré 670 infections et 21 décès pour une population d’environ 7 millions d’habitants.
L’Asie de l’Est et le COVID-19 : le spectre du retour de la pauvreté
« Quand la Chine tousse, le reste de l’Asie s’enrhume. » Jamais cette boutade n’aura été aussi appropriée. La crise du COVID-19 a révélé l’ampleur de la dépendance de l’ensemble des pays d’Asie orientale à l’égard de la Chine, avec des implications profondes sur l’ensemble de la région, et un probable retour de la pauvreté.
L’arrivée du COVID-19 en Afrique subsaharienne, quels scénarios ?
Six semaines après les premiers cas apparus en Afrique du Nord puis en République sud-africaine, le continent comptait au 14 avril 16 000 cas de COVID-19.
L’Afrique subsaharienne (ASS) reste l’une des zones les moins affectées du monde, et l’Afrique du Sud (plus de 2 000 cas confirmés à cette date) est le pays le plus touché.
COVID-19 : la fin du leadership américain ?
Dans la crise mondiale qui se déroule sous nos yeux, il est beaucoup plus question de la Chine que des États-Unis.
Le virus est apparu dans la région de Wuhan et c’est là que l’épidémie a battu son plein au premier trimestre 2020. Tirée d’affaire pour l’instant, la Chine est désormais en mesure d’exporter du matériel médical dans le reste du monde, ce qui lui permet de se donner l’image d’une puissance efficace, altruiste et responsable.
L'énergie et le climat face aux chocs du COVID-19 : à quitte ou double ?
Dans le domaine de l’énergie et du climat, les chocs liés au COVID-19 sont multiples et inédits dans leur ampleur et horizons.
Choc des prix du pétrole, du gaz et de l’électricité qui s’effondrent du fait d’une demande paralysée et d’une offre surabondante. Choc des investissements en net recul, et de l’emploi, dans un contexte de baisse des revenus. Choc géopolitique, avec les tensions entre grands producteurs et l’effondrement de l’alliance OPEP+ dont les membres ont été pris de court par la paralysie des grandes économies. Choc des politiques publiques, car si les émissions sont en baisse, l’urgence n’est plus le climat et Trump préfigure de ce que peut être le pire des scénarios : déconstruction des normes environnementales et relance tous azimuts.
Coronavirus : la solidarité franco-allemande à l’épreuve
Alors que la crise sanitaire du coronavirus touche de plus en plus durement l’Europe, elle ne semble pas affecter la France et l’Allemagne au même rythme ni avec la même intensité.
La gestion de crise met à l’épreuve différemment leurs systèmes hospitaliers respectifs. Elle mobilise la cohésion sociale et l’économie dans chacun des deux pays et ses effets affectent la solidarité franco-allemande et plus largement européenne.
La démocratie coréenne au temps du coronavirus
La pandémie de Covid-19 a mis en évidence quelques vérités dérangeantes sur l’état tant des infrastructures de santé dans les pays occidentaux que de leurs démocraties. Le confinement imposé, certes après une période d’hésitation, apparaît étonnamment comparable aux mesures prises en Chine quelques semaines auparavant. La vie sociale s’est pratiquement arrêtée sans que les citoyens n’aient eu la moindre opportunité de délibérer ; les procédures mises en place ont été discutées à l’occasion de réunions à huis clos entre l’exécutif et des experts désignés : la Task Force de la Maison Blanche aux Etats-Unis, le Conseil Scientifique en France, etc. Le public n’a pas été plus associé en Occident qu’en Chine.
COVID-19 : le prix de l’incurie
Il n’est pas facile de prendre du recul par rapport à une bataille qui se livre sur le terrain le plus intime pour chacun d’entre nous, et n’a pas encore atteint son point culminant. Je ne veux cependant pas attendre pour vous livrer quelques réflexions sur la pandémie du COVID-19, mais surtout sur son contexte.
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