En Occident, personne n'est prêt à mourir pour Kiev
"Pour la politologue Tatiana Kastouéva-Jean, le sommet prévu demain à Minsk (Biélorussie) a peu de chance de déboucher sur un règlement du conflit entre Kiev et Vladimir Poutine."
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Ukraine : accord sans garantie
Seize heures de négociations. Réunis mercredi soir à Minsk, en Biélorussie, les présidents russe Vladimir Poutine, ukrainien Petro Porochenko, français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel ont passé une nuit blanche à négocier point par point un accord pour éviter la "guerre totale" dans l'est de l’Ukraine. Après un long marathon diplomatique, des discussions houleuses et beaucoup de tensions, c’est finalement le maître du Kremlin lui-même qui a annoncé la nouvelle : "On a réussi à trouver un accord sur l'essentiel."
"Une volonté de tenir les États-Unis à l'écart des discussions"
Pour Thomas Gomart, l'Europe a tout intérêt à régler le dossier ukrainien sans l'aide des États-Unis.
Vladimir Poutine se rêve en Nicolas Ier
Le président russe considère que toute solution diplomatique en Ukraine lui ferait perdre la face, argumente Thomas Gomart, directeur du développement stratégique de l'Ifri (Institut français des relations internationales).
Tout le monde s'interroge aujourd'hui sur les intentions finales de Vladimir Poutine, pris dans une dangereuse fuite en avant. En moins d'un an, le président russe a conduit son pays des JO de Sotchi au pilonnage de Marioupol, après avoir annexé la Crimée.
Ukraine : "l'Europe doit fixer des limites à Poutine"
Les Etats-Unis réfléchissent à armer l'Ukraine pour contrer les séparatistes pro-russes.
Wendy Bouchard reçoit Dominique Moïsi, conseiller spécial de l'Institut français des relations internationales (IFRI)
Syrie : le rendez-vous de Moscou sert surtout le jeu russe au Moyen-Orient
C'est la première réunion diplomatique consacrée a la Syrie depuis la conference de Geneve 2, en fevrier 2014. Organisée cette semaine a Moscou, personne n'en attend de resultat Les pourparlers
se déroulent sans ordre du jour et sans que soit évoquée l'idée d'un gouvernement transitoire La Coalition nationale de l'opposition en exil, qui exigeait que la rencontre ait lieu dans un « pays neutre » et non chez le principal allie de Bachar el-Assad, ne s'est pas déplacée...
Les conséquences du schisme russo-occidental
En Russie comme en Occident, les symboles historiques servent souvent à justifier les choix fatidiques. Neuf mois après les faits, Vladimir Poutine est revenu sur les conditions de « réunification historique » de la Crimée à la Russie, en disant que la péninsule revêtait une « importance stratégique » comme « source spirituelle » de la nation russe. Se référant au baptême de Vladimir le Grand à Cherson, il souligna, à cette occasion, la valeur sacrée de la Crimée pour la Russie « comme le mont du Temple à Jérusalem pour les fidèles de l'islam et du judaïsme »...
L'Europe désemparée face à la surenchère russe
Malgré la reprise des hostilités en Ukraine, les Vingt-Huit restent divisés sur la riposte à adopter tàce à Moscou. Or les divisions restent évidentes. Londres, qui a exigé la réunion de jeudi, la Pologne et les Etats baltes sont toujours en pointe pour réclamer une condamnation sans faille de la Russie.
Poutine absent aux cérémonies d'Auschwitz pour "crier son désaccord avec l'Occident"
Vladimir Poutine sera mardi le grand absent des commémorations des 70 ans de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne. Par-delà ce qui pourrait passer pour un geste d'humeur, quelles sont les raisons de l'absence du président russe?
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