Madmen and Nuclear Weapons: The Psychology of Nuclear Threats in the 21st century
Informations pratiques
Thématiques et régions
Centres et programmes liés
Les inscriptions pour cet événement sont closes.
Une conference-débat autour du Professeur Robert JERVIS, Columbia University, New York. Le retour de l'arme nucléaire au centre de la scène internationale au cours des dernières années s'est doublé d'une évolution des discours entourant l'arme nucléaire.
Dans un contexte de multiplication des crises et de renouvellement générationnel, le recours à une rhétorique plus martiale alternant propos allusifs et menaces directes d'emploi d'armes nucléaires semble être apparu comme un moyen d'obtenir des concessions diplomatiques ou stratégiques. Qu'ils aient été en lien avec les tensions grandissantes entre l'OTAN et la Russie depuis 2014 ou avec l'évolution de la péninsule coréenne, ces discours ont surpris, voire inquiété, par leur véhémence. Comment interpréter ce renouveau d'un discours de la menace nucléaire ? Y a t-il encore une place pour la "rationalité de l'irrationnel", près de trente ans après la fin de la guerre froide ? Comment gérer une crise face à un dirigeant de puissance nucléaire imprévisible ou se présentant comme tel ?
Intervenant :
Robert Jervis est professeur de relations internationales à l'Université Columbia, à New York. Spécialiste des questions stratégiques (stratégie nucléaire, renseignement, emploi de la force), le professeur Jervis est l'auteur d'une oeuvre prolifique fondatrice portant sur les interactions entre la psychologie des décideurs, les stratégies et les dynamiques des crises et conflits internationaux. Il est notamment l'auteur de Perception and Misperception in International Politics (Princeton Univ. Pr., 1976), The Meaning of the Nuclear Revolution (Cornell Univ. Pr., 1989), et How Statesmen Think: The Psychology of International Politics (Princeton Univ. Pr., 2017).
Présidence :
Corentin Brustlein, directeur du Centre des études de sécurité, Ifri
L'intégralité de cet événement se tiendra en langue anglaise
En savoir plus
La guerre nucléaire limitée : un renouveau stratégique américain
Depuis quelques années un débat sur d’éventuels scénarios d’emploi limité d’armes nucléaires est réapparu aux États-Unis. Les pratiques russes d’intimidation nucléaire depuis 2014 et les tensions grandissantes sur la péninsule coréenne ont amené Washington à s’interroger sur sa propre capacité à dissuader, voire à répondre, à un tel recours limité aux armes nucléaires.
North Korea's Nuclear Posture: an Evolving Challenge for U.S. Deterrence
À mesure qu’elle renforcera ses capacités nucléaires, la Corée du Nord posera un défi de plus en plus lourd à la posture de dissuasion des États-Unis.
The Erosion of Strategic Stability and the Future of Arms Control in Europe
Les instruments de sécurité coopérative créés pendant et depuis la guerre froide afin de promouvoir la confiance mutuelle et de réduire les risques de guerre, d’escalade accidentelle, ou de course aux armements en Europe, se trouvent de plus en plus menacés.
Sujets liés
Autres événements
Élections régionales en Allemagne : sursaut pour les extrêmes ?
Les élections du 1er septembre 2024 dans les Länder de l’Est de l’Allemagne en Thuringe et en Saxe ont été un succès pour le parti d’extrême droite Alternative für Deutschland (AfD) qui poursuit son ascension. Ce parti est arrivé en tête en Thuringe, avec un tiers des suffrages, en devançant les conservateurs de la CDU, une première dans l’histoire de la RFA.
OTAN : 75 ans de solidarité stratégique
Guerre en Ukraine, partage du fardeau entre Alliés, désengagement des Etats-Unis de l'Europe, nouveaux domaines de conflictualité... Alors que l'Alliance vient de fêter ses 75 ans et que l'ère Stoltenberg touche à sa fin après dix ans la tête de l'organisation, l'agenda de l'OTAN témoigne de la diversité de ses domaines d'actions mais aussi des différentes perceptions des Alliés sur l'ensemble de ces enjeux.
La mise en œuvre de la LPM face à l’évolution du contexte stratégique
Votée en juillet 2023, la LPM (Loi de programmation militaire 2024-2030) prévoit une enveloppe budgétaire de 413 milliards d’euros pour les armées. Outre les conditions budgétaires, sa mise en œuvre peut-elle tenir compte des transformations rapides du contexte stratégique ?