Quel budget européen à l'horizon 2013 ? Moyens et politiques d'une Union élargie
Le 1er mai 2004, l'Union européenne s'est élargie à 10 nouveaux États membres. Cet élargissement, sans précédent par son ampleur et ses conséquences, constitue pour le processus de construction européenne à la fois une chance et un défi. Il conduit l'Union à s'interroger sur son devenir et sur sa signification même: quel est désormais le projet commun qui anime les États membres et quels sont les moyens qu'ils sont décidés à mettre au service de ce projet ?
Les moyens institutionnels ont fait l'objet d'une longue négociation qui a débouché sur l'adoption d'un traité constitutionnel. Une autre négociation essentielle s'engage désormais : celle qui porte sur les moyens financiers de l'Union européenne (les 'perspectives financières 2007-2013'). Le budget européen a une importance politique majeure : il conditionne le niveau d'ambition des politiques communes que l'Union élargie veut mettre en œuvre et la solidarité qu'elle veut manifester tant à l'égard de ses membres qu'à l'égard du reste du monde.
Cette étude, conduite en partenariat entre le Centre des études européennes de Strasbourg (CEES) et l'Institut français des relations internationales (Ifri), a été réalisée dans le cadre d'un groupe de travail coordonné par Maxime Lefebvre, chargé des affaires européennes à l'Ifri. Elle analyse les enjeux de la négociation budgétaire, offre des réflexions nouvelles sur l'avenir des politiques communes et sur l'approfondissement politique de la construction européenne, et développe divers scénarios pour le budget européen à l'horizon 2013.
Nicolas-Jean Brehon enseigne les finances européennes à l'Université Paris I Sorbonne.
Patrice Cardot est adjoint aux Affaires européennes du président de la section des Etudes générales du Conseil général de l'armement.
Stefan Collignon est professeur d'économie politique européenne à la London School of Economics.
Jacques Le Cacheux est professeur à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, directeur du département des Etudes de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
Maxime Lefebvre est chargé des Affaires européennes à l'Ifri.
Magdalena Werpachowska est titulaire d'un master de philologie romane de l'Université de Varsovie et du diplôme de l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris.
Hugo Zsolt de Sousa est chargé de mission pour les Affaires européennes à l'association Notre Europe.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Quel budget européen à l'horizon 2013 ? Moyens et politiques d'une Union élargie
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLa coopération de sécurité maritime dans le Pacifique
La France joue un rôle important dans la sécurité maritime du Pacifique, notamment à travers la participation active de ses territoires d'outre-mer et la contribution de ses forces armées stationnées aux initiatives de coopération régionale.
L'IA et les normes techniques en Chine et dans l'UE : Priorités divergentes et le besoin de terrain d'entente
Vu le potentiel hautement perturbateur de l'IA, la coopération mondiale en matière de sécurité et de gouvernance de l'IA est primordiale. Cependant, le potentiel profondément transformateur de l'IA garantit également qu'un niveau élevé de concurrence et de rivalité systémique est probablement inéluctable. Comment l'UE peut-elle gérer au mieux sa relation complexe avec la Chine dans le domaine de l'IA afin d'assurer un niveau nécessaire de coopération malgré la concurrence et les rivalités ?
L’essor du programme spatial taïwanais : Construire une industrie, soutenir la sécurité nationale
Taïwan, connu pour son leadership dans le domaine des semi-conducteurs et des technologies de l’information et de la communication (TIC), fait aujourd’hui des progrès significatifs dans l’industrie spatiale. Bien qu’historiquement modeste, le programme spatial taïwanais s’est transformé depuis 2020, sous l’impulsion de la présidente Tsai Ing-wen qui s’est engagée à développer les capacités spatiales du pays. Parmi les étapes clés figurent l’adoption de la loi sur le développement spatial et la création de l’Agence spatiale taïwanaise (TASA), qui a renforcé les ressources et la visibilité des ambitions spatiales de Taïwan.
La surproduction chinoise de puces matures : Des craintes infondées
La Chine, plutôt que d’inonder le marché mondial des semi-conducteurs à technologies matures, s’en dissocie. Si les politiques industrielles chinoises favorisent de plus en plus la production nationale de semi-conducteurs, sa propre demande en puces, en constante augmentation, devrait empêcher une arrivée massive de puces chinoises à bas prix sur les marchés étrangers. Cependant, à mesure que Pékin progresse dans son objectif de réduire la dépendance des industries nationales aux puces étrangères, les entreprises européennes et américaines de semi-conducteurs à technologies matures pourraient ressentir les effets d’un écosystème de semi-conducteurs chinois de plus en plus « involué » (内卷).