Double détente, les relations franco-soviétiques de 1958 à 1964
Lire l'introduction (pdf-200k)
Résumé
Confrontation systématique ou coopération progressive ? Cette alternative résume bien l'ambivalence des relations franco-soviétiques de 1958 à 1964. Dans le cadre de l'affrontement Est-Ouest, leur nature réside dans la combinaison inédite entre une logique de guerre et une logique de paix. Théâtre d'opérations mais aussi champ de d'expérimentations de la détente, les relations entre Paris et Moscou offrent, avec le recul, un terrain d'observation privilégié des différentes formes que la guerre froide a pu revêtir.
C'est pourquoi cet ouvrage propose une approche globale alimentée par l'ambition d'une histoire totale. Trois niveaux d'analyse distincts sont reliés chronologiquement. Au traditionnel niveau politico-diplomatique d'échanges entre Etats, s'ajoutent un niveau intermédiaire d'échanges entre sociétés et un niveau individuel d'échanges entre personnes.
Fondé sur une recherche dans des fonds très variés, en France comme en Russie, complétée par des entretiens avec les acteurs, cet ouvrage construit un modèle de la relation bilatérale. Il relie la grande politique (Khrouchtchev, de Gaulle…) à la politique intérieure (Parti communiste français, association France-URSS…) à des questions économiques (contrôle des exportations, expositions…), culturelles (échanges universitaires, influences croisées…), de sécurité (lutte des services de renseignement, propagande…) ou de politique locale (jumelages, perceptions réciproques…). Parallèlement, de multiples parcours individuels sont retracés afin d'incarner la relation bilatérale et de la suivre au plus près des réalités vécues. Publications de la Sorbonne212 rue Saint Jacques75005 ParisTél. : 01 43 25 80 15 [email protected]
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLes commandants russes de la guerre en Ukraine : purges, remaniements et mécontentements
Les remaniements du haut commandement militaire russe au cours de la guerre en Ukraine ont eu lieu de manière inégale, aussi bien dans le temps que dans les structures des forces armées. Les motifs et le calendrier des décisions prises par Vladimir Poutine concernant les cadres de l’armée défient souvent toute logique.
Les effectifs de l'armée russe après deux ans et demi de guerre en Ukraine
En plus d’une victoire militaire en Ukraine, les dirigeants russes souhaitent constituer d’importants effectifs militaires en vue d’un éventuel conflit avec l’OTAN dans l’espace Baltique et la péninsule de Kola. Les prévisions actuelles comptent sur une augmentation des effectifs militaires russes d’environ 350 000 hommes, pour atteindre un total de 1,5 million de soldats et d’officiers. Dans le contexte du conflit qui se déroule actuellement en Ukraine, cet objectif ne peut être atteint sans une nouvelle vague de mobilisation massive.
La relation russo-iranienne à l'épreuve de l'escalade militaire au Moyen-Orient
Les relations entre Téhéran et Moscou ont connu un nouvel élan depuis le début de la guerre en Ukraine, passant d'une relation transactionnelle et asymétrique depuis 1991 à la construction d'un véritable partenariat stratégique. Néanmoins, malgré l’approfondissement des coopérations militaire, spatiale, cyber, policière et nucléaire civile, Moscou se montre réticent à s’engager directement aux côtés de Téhéran contre les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient. Des différences de statut et d’approches freinent ainsi toujours la construction d’une alliance anti-occidentale entre la Russie et l’Iran.
La Russie a-t-elle des alliés ? Chine, Iran, Corée du Nord
Depuis son agression en Ukraine, la Russie développe ses liens avec trois États qui l’accompagnent dans sa contestation de l’ordre occidental. Le partenariat avec la Chine, inégal, est cependant destiné à durer. Avec l’Iran fonctionne une solidarité de sanctionnés. Et la relation avec Pyongyang est essentiellement opportuniste.