Interventions médiatiques
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Le communisme, vingt ans après
En cette fin d'année 2011 marquée des "révolutions arabes", une vague de contestation gonfle également en Russie. Pour la première fois, celle-ci a mis sérieusement à mal, ce samedi 10 décembre, le système de Vladimir Poutine. Ce jour-là, les manifestations à travers tout le pays pour réclamer l'annulation des législatives et l'instauration d'"élections honnêtes" ont rassemblé au-delà de toute l'espérance de ses organisateurs de l'opposition.
Russie: "Poutine reste populaire dans de larges pans de la société"
L'ampleur de la manifestation de samedi contre les fraudes électorales est une première en Russie. D'où vient l'opposition et quelles sont ses chances? L'analyse de Thomas Gomart, spécialiste de la Russie à l'Ifri.
Russie: révolte éphémère ou vraie révolution ?
Samedi 10 décembre, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Moscou pour protester contre des fraudes aux élections législatives du 4 décembre. Moscou n'avait jamais connu pareille agitation depuis l'arrivée au pouvoir de Poutine en 2000.
Qui sont les figures de la contestation russe ?
Malgré les centaines d'interpellations depuis les résultats des élections législatives de dimanche, les opposants russes ne désarment pas face au pouvoir, confortés par les annonces récentes de fraudes encore plus importantes que prévues. Ils sont plus de de 30 000 à avoir annoncé sur les réseaux sociaux qu'ils participeront à un rassemblement samedi après-midi à Moscou.
«Il n'y a pas une mais des oppositions, et elles sont très hétéroclites», note Tatiana Jean, chercheuse à l'IFRI.
Que se passe-t-il exactement en Russie contre Poutine ?
DECRYPTAGE - La contestation contre Vladimir Poutine est-elle un feu de paille ou une réelle tendance? Quelles réponses peut-il apporter avant son retour au Kremlin comme président? Pour Thomas Gomart, directeur du centre Russie/NEI à l'Ifri, une chose est sûre : "le système se fissure".
Moscou face au dilemme syrien
Le 15 novembre, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a déclaré que la décision de la Ligue arabe de suspendre la Syrie était «une erreur», avant de recevoir une déleégation du Conseil national de l'opposition syrienne. Ces événements ont concordé avec la visite à Damas du patriarche de l'Eglise orthodoxe de Russie, Kirill, qui s'est entretenu avec Bachar al Assad. Un apparent activisme diplomatique qui dissimule mal l'hésitation politique du Kremlin alors que s'amplifient les critiques internationales à l'égard du président syrien, la Russie reste l'un des seuls pays à s'opposer à une pression accrue sur le régime baasiste. L'intransigeance de Moscou sur le dossier syrien peut s'analyser sous quatre angles.
Contestation en Russie : le système se "fissure"
Au cri de "la Russie sans Poutine", "Poutine voleur" ou encore "Révolution", entre deux mille et dix mille personnes ont manifesté à Moscou au lendemain d'élections législatives entachées d'accusations de fraude. Mardi 6 décembre, ils étaient plusieurs centaines à participer à une manifestation interdite, rapidement empêchée par la police. Dans la foulée, plus de 560 militants de l'opposition ont été interpellés, à Moscou et 200 à Saint-Pétersbourg selon la police. Cette mobilisation apparaît comme la plus importante depuis les manifestations massives du début des années 1990.
Russie. Les premiers enseignements des législatives, trois mois avant la présidentielle
Dans quel contexte interne se déroulent ces législatives ?
Quelles sont les forces partisanes en présence ?
Peut-on dresser un panorama de la vie politique russe ?
Quels enseignements de la participation électorale et des premiers résultats ?
En quoi les législatives ont-elles dépendu de la présidentielle du 4 mars 2012 ?
L’axe Poutine-Medvedev est-il toujours pertinent ?
Quelles conséquences pour la politique étrangère et pour les grandes orientations de la Russie dans le monde ?
A quoi sert l'Union eurasiatique?
Le 4 octobre dernier, Vladimir Poutine expose dans le quotidien russe Izvestia son projet d'Union eurasiatique : « Nous proposons un modèle d'unification puissante et supranationale, capable de devenir l'un des pôles du monde contemporain. » ll précise qu'il ne s'agit pas, à ses yeux, de recréer l'Union soviétique. En réalité, ce projet dit autant de choses sur la Russie et son voisinage que sur l'Europe occidentale et la Chine. Il illustre les recompositions actuellement à l'oeuvre sur la plaque eurasiatique.
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