Interventions médiatiques
Nos chercheurs interviennent dans le débat public et apportent leur lumière dans les médias français et internationaux. Retrouvez toutes leurs interventions médiatiques.
Le Brexit : 6 mois pour rien
Pourquoi un tel embarras, ou de telles contradictions côté britannique ? Quel est le coût réel du Brexit pour le Royaume-Uni et pour ses partenaires, dont la France ? Quelle résonance ailleurs ?
Berlin est partout
"L’Allemagne ne se voit pas en guerre contre le terrorisme" selon notre politologue Barbara Kunz. Elle analyse l'impact que l'attentat aura sur la politique étrangère allemande.
Rétro 2016 : une année sous le signe de Poutine
De la Syrie à l’élection présidentielle américaine, la Russie semble avoir pesé sur les principaux dossiers brûlants de 2016. Récit d’une année sous le signe du Kremlin.
La Syrie, la présidentielle américaine ou encore le pétrole. En 2016, l'ombre de la Russie a plané sur l'actualité. Sur de nombreux aspects, Moscou apparaît comme le principal acteur des relations internationales.
"À l’heure actuelle, Vladimir Poutine doit être en train de sabrer le champagne", juge Julien Nocetti, spécialiste de la Russie à l’Institut français des relations internationales (Ifri). En effet, le pays revient de loin. L’an dernier, l’annexion de la Crimée et le conflit en Ukraine avait placé le pays “dans un isolement international”, rappelle l’expert français. L’économie russe avait aussi souffert sous l’effet conjugué des sanctions internationales et du faible prix du pétrole, dont la Russie est l’un des principaux producteurs, hors Opep.
“Gains politiques majeurs”
De ce passé, Moscou a su faire, en partie, table rase. L’entreprise de reconquête d’une place de choix à la table des puissants de ce monde est passée en premier lieu par la Syrie. La Russie a commencé ses frappes aériennes à l’automne 2015, mais ce n’est qu’en 2016 que son rôle militaire est devenu prédominant.
"La stratégie a cyniquement bien marché : on n’a plus parlé de l’Ukraine alors qu’un conflit s’y déroule toujours dans l’est du pays", constate Julien Nocetti. L’interventionnisme russe en Syrie a également permis à la Russie de se rendre "incontournable dans la région, elle arrive à parler à toutes les puissances au Moyen-Orient, et a démontré qu'elle peut protéger les régimes autocratiques menacées", ajoute Tatiana Jean, responsable du centre Russie de l’Ifri. Selon elle, Moscou, en procédant à une "utilisation extrêmement habile du concept de 'guerre limitée' [dans un espace restreint et avec une utilisation limitée des forces armées, NDLR], a obtenu des gains politiques majeurs".
Le principal étant de redevenir l’alternative numéro 1 aux États-Unis. Car c’est bien de cela qu’il s’agit pour Vladimir Poutine : "Le Moyen-Orient à un rôle instrumental dans la diplomatie russe afin de permettre à Moscou de rétablir une relation directe avec Washington", d'égal à égal analyse Julien Nocetti.
«En matière d’asile, l’Allemagne n’a fait que respecter les textes internationaux»
Pour Matthieu Tardis, chercheur à l’Ifri, la politique migratoire allemande a été très caricaturée, et accueil n’est pas incompatible avec antiterrorisme.
“En presque six ans de guerre en Syrie, la Russie a toujours soufflé le chaud et le froid”
Après six veto, Moscou a voté lundi 19 décembre la résolution du Conseil de sécurité permettant l’envoi d’observateurs à Alep. Les “surprises” font partie de la stratégie russe, explique Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri.
« Merkel refuse un quota annuel de migrants mais ce sera un enjeu des élections de 2017 »
L’aile conservatrice de la CDU et la CSU veulent imposer un tournant à Angela Merkel sur la question migratoire mais ne souhaitent pas son départ. Le secrétaire général du Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri analyse l’impact politique de l’attentat de Berlin.
Comment la Russie tente de faire du Moyen-Orient sa chasse gardée
Pas de “concessions aux terroristes”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a donné le ton face à son homologue turc, mardi 20 décembre. Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain de l'assassinat de l'ambassadeur russe en Turquie. Après avoir tiré plusieurs coups de feu sur le diplomate lors d'un discours et devant les caméras toujours en marche, le terroriste a affirmé avoir agi pour venger les bombardements russes sur Alep.
Pour le moment, cet assassinat n'a été revendiqué par aucune organisation jihadiste. Mais en permettant à Bachar Al-Assad de reprendre la ville syrienne, Moscou est devenu une cible de choix pour les groupes terroristes implantées parmi les rebelles. Malgré ces menaces et la pression diplomatique de la France et des Etats-Unis, le Kremlin ne faiblit pas. Bien au contraire : la Russie est plus que jamais un acteur de premier plan dans la région. Franceinfo explique comment Moscou tente de damer le pion aux puissances occidentales au Moyen-Orient.
En se présentant comme le seul rempart contre le terrorisme
Cet assassinat risque-t-il de compromettre le réchauffement des relations entre la Russie et la Turquie ? Les chefs d'États des deux pays ont assuré du contraire. Pour Vladimir Poutine, cet acte terroriste est "une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques et le processus de paix en Syrie." De son côté, Recep Tayyip Erdogan a assuré que la coopération des deux puissances "ne sera pas entravée par cette attaque".
Mevlüt Mert Altintas, le policier turc qui a tiré sur le diplomate russe, a affirmé avoir voulu se venger de Moscou pour son implication en Syrie. Mais son acte pourrait avoir l'effet contraire. Le discours du Kremlin - comme celui de Bachar Al-Assad - consiste à présenter la Russie comme le dernier rempart contre les groupes terroristes à l'œuvre en Syrie et en Irak. Et le fait que la diplomatie russe ait été directement visée par cette attaque pourrait appuyer cet argumentaire.
Plusieurs think tanks occidentaux, comme l'Institute for the study of war ont montré que les frappes russes en Syrie visent principalement la rébellion et non les positions de l'Etat islamique.
Pudeur et prudence après l'attentat de Berlin
La chancelière Angela Merkel et le président Joachim Gauck se sont exprimés sur le tragique événement qui a frappé l'Allemagne, lundi soir. Ils ont souligné l'importance de se montrer solidaires dans cette épreuve. Hans Stark, secrétaire général du Comité d'études des relations franco-allemandes de l'Ifri, répond aux questions d'Emilie Ginestou.
« Les Russes vont aider à la reprise en main de la Turquie »
L'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie, Andreï Karlov, lundi 19 décembre 2016, n'a pas provoqué de crise diplomatique entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine. Au contraire, les deux chefs d'Etat prônent une collaboration encore plus étroite contre le terrorisme.
« L’Allemagne ne se voit pas en guerre contre le terrorisme »
Attentat de Berlin : quelles pistes et quelles conséquences ?
Décryptage avec Hans Stark, chercheur au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri et professeur de civilisation allemande à l’Université Paris Sorbonne.
Turquie : "Erdogan ne tient plus son pays"
Interview de Dorothée SCHMID, responsable du Programme Turquie contemporaine de l'Ifri, suite à l'assassinat de l'ambassadeur russe à Ankara, lundi 19 décembre 2016.
L’attentat de Berlin va-t-il bouleverser la politique sécuritaire en Allemagne ?
Lundi soir, un homme fonçait dans un marché de Noël à Berlin à bord de son camion. Un attentat terroriste qui, selon le dernier bilan des autorités allemandes, a fait 12 morts et 48 blessés. A l’heure où nous écrivons ces lignes, l’identité et les motivations exactes du terroriste ne sont pas encore connues avec certitude. Challenges.fr revient avec Barbara Kunz, chercheuse au Cerfa à l'Ifri, sur la politique sécuritaire allemande actuelle et l’impact que pourrait avoir cet attentat.
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