Libye, Méditerranée orientale, Syrie : pourquoi la Turquie ouvre de nouveaux fronts
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Les inscriptions pour cet événement sont closes.
En savoir plus sur nos programmes de soutienLourdement engagée depuis plusieurs années dans la guerre en Syrie, prête à en découdre pour défendre ses intérêts à Chypre, la Turquie a maintenant retourné la situation dans le conflit libyen : son appui décisif au gouvernement de Tripoli a permis d’arrêter l’offensive du maréchal Haftar, jusqu’à obtenir le repli des mercenaires russes.
Qu’est-ce qui motive actuellement l’activisme militaire turc au Moyen-Orient ? Quelles conséquences aura-t-il sur les équilibres stratégiques régionaux, y compris énergétiques ? Comment les Européens peuvent-ils traiter avec cette Turquie offensive ?
Galip Dalay, chercheur Richard von Weizsäcker à la Robert Bosch Academy et chercheur associé à l’Ifri, reviendra sur ces questions en dialogue avec Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre Énergie & Climat de l’Ifri, et Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie et Moyen-Orient de l'Ifri.
Visioconférence tenue en anglais sur Zoom
La veille du débat, les participants inscrits recevront le lien pour rejoindre la session.
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La gestion très politisée du COVID-19 en Turquie
Avec 138 657 cas et 3 786 décès déclarés au 11 mai 2020, la Turquie est le neuvième pays le plus touché en nombre de cas par le coronavirus COVID-19 dans le monde, premier au Moyen-Orient. Depuis l’annonce du premier cas le 11 mars, la gestion de l’épidémie dans le pays, qui se positionne comme plateforme commerciale et touristique, constitue un nouveau test de résistance pour Recep Tayyip Erdoğan, au pouvoir depuis dix-sept ans. Alors que les magasins commencent à rouvrir et que les populations à risque sont autorisées à sortir après plus d’un mois de confinement, le président turc doit composer avec les fragilités préexistantes de son économie, mais également assumer ses récentes initiatives diplomatiques et affronter un début de pression politique interne. Comme souvent en période de crise, il apparait néanmoins résolu à tirer parti de ce moment pour faire avancer son agenda politique.
Moyen-Orient : l'économie dans la course à la puissance
La géopolitique du Moyen-Orient connaît aujourd’hui des changements structurels : l’ordre régional est en transition, dans le sillage des printemps arabes, qui ont ébranlé la gouvernance autoritaire et libéré la compétition de puissance, sur fond de retrait américain.
L'énergie et le climat face aux chocs du COVID-19 : à quitte ou double ?
Dans le domaine de l’énergie et du climat, les chocs liés au COVID-19 sont multiples et inédits dans leur ampleur et horizons.
Choc des prix du pétrole, du gaz et de l’électricité qui s’effondrent du fait d’une demande paralysée et d’une offre surabondante. Choc des investissements en net recul, et de l’emploi, dans un contexte de baisse des revenus. Choc géopolitique, avec les tensions entre grands producteurs et l’effondrement de l’alliance OPEP+ dont les membres ont été pris de court par la paralysie des grandes économies. Choc des politiques publiques, car si les émissions sont en baisse, l’urgence n’est plus le climat et Trump préfigure de ce que peut être le pire des scénarios : déconstruction des normes environnementales et relance tous azimuts.
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Autres événements
Déjeuner-débat avec Winston Peters, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Nouvelle-Zélande
Discussion co-présidée par Thierry de Montbrial, président de l'Ifri, membre de l'académie des Sciences morales et politiques, et Marc Hecker, directeur adjoint de l'Ifri (en anglais sans traduction).
Dîner-débat avec Dominique Senequier, Fondatrice et Présidente d'Ardian, membre de l'Académie des Sciences morales et politiques
Thème du débat : Le rôle économique des fonds d'investissement dans le monde d'aujourd'hui et de demain.
La Corée du Nord au-delà de la question nucléaire : focus sur le défi des droits humains
Les débats autour de la Corée du Nord sont principalement centrés sur les questions de sécurité, nucléaires et balistiques, reléguant au second plan la situation critique de la population nord-coréenne et les violations des droits humains. Le manque de d’information sur les conditions de vie réelles des Nord-coréens contribue à l'absence d'attention et de discussion sur cette question cruciale.