La disparition de cette république autoproclamée semble offrir une chance de mettre un terme à cette âpre confrontation. Cependant, une volonté politique particulièrement forte serait nécessaire pour envisager la signature rapide d'un traité de paix. L’hostilité mutuelle est un obstacle profond, mais pas nécessairement insurmontable. Le plus grand problème devrait résider dans le refus de l'Azerbaïdjan, dirigé par le régime autocratique héréditaire du président Ilham Aliyev, de faire preuve de magnanimité dans la victoire. Bakou aurait plutôt tendance à pousser son adversaire vaincu encore plus loin dans ses retranchements, et à maximiser les gains. Dès lors, pour toutes les parties prenantes à la paix dans le Caucase du Sud, la prévention d'une nouvelle flambée de conflit armé revêt un caractère urgent.

Cet article est disponible en anglais : The Next Surge of Conflict in the South Caucasus Is Still Preventable