Entre nationalistes conservateurs et tech-libertariens : les idées d’extrême droite dans l’administration Trump 2
Les responsables et les conseillers de l’administration Trump 2 représentent des courants idéologiques divers et, pour certains, relativement nouveaux à Washington.
Lors de sa première élection en novembre 2016, on trouvait autour de Donald Trump des conservateurs préoccupés par la question de l’avortement et une base électorale populiste anti-establishment et anti-immigration. La figure intellectuelle la plus visible à l’époque était celle de Steve Bannon, fondateur et animateur du média de la alt-right Breitbart News.
La victoire de 2016 a attiré dans l’orbite du président un certain nombre de théoriciens d’extrême droite et de blogueurs qui échangeaient de façon informelle depuis les années 2000. Décrit à la fois comme un génie de la tech et comme un « néo-monarchiste », Curtis Yarvin avait popularisé dès 2007 l’image de la « pilule rouge » (red pill) du film Matrix (1999), pour expliquer comment lui-même était sorti de « l’illusion progressiste ». À ses côtés, Nick Land crée le terme de « Lumières noires » (dark Enlightenment) pour désigner leur courant d’idées néo-réactionnaire.
Aujourd’hui, les idées d’extrême droite autour du président constituent une nébuleuse dans laquelle trois ou quatre tendances bien distinctes coexistent, sans que l’on puisse savoir à ce stade si elles pourront se combiner ou resteront en dissonance.
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