Rechercher sur Ifri.org

À propos de l'Ifri

Recherches fréquentes

Suggestions

Les financements internationaux pour le climat sont-ils injustes et inefficaces ?

Briefings
|
Date de publication
|
Image de couverture de la publication
couv_voita_finance_verte_1.png
Accroche

La finance est sans doute le sujet de négociation climatique le plus sensible. Différentes études ont montré que les pays riches émettent la majorité des émissions de gaz à effet de serre (GES), tandis que l'empreinte climatique des pays les plus pauvres est la plus faible.

Image principale
Barbados Prime Minister Mia Mottley speaks at the United Nations General Assembly in New York, USA, on Thursday, September 22, 2022
Barbados Prime Minister Mia Mottley speaks at the United Nations General Assembly in New York, USA, on Thursday, September 22, 2022
(c) Salma Bashir Motiwala/Shutterstock
Corps analyses

De plus, les pays qui émettent le moins sont parmi les plus vulnérables aux changements climatiques, avec des besoins élevés en matière de financement pour l'adaptation. Selon certaines analyses, les 46 pays les moins avancés courent un risque élevé de pertes et de dommages, tandis que les pays les moins exposés se trouvent en Europe. Par conséquent, les pays en développement réclament des contributions de la part des pays développés pour répondre à leurs besoins en matière de financement climatique (pour l'atténuation et l'adaptation). Ces demandes ont été en partie satisfaites par un engagement pris lors de la COP 15 en 2009, où les pays développés ont annoncé une contribution annuelle de 100 milliards de dollars (USD) d'ici 2020. Cependant, cet engagement n'a pas été respecté.

Pendant ce temps, le changement climatique s'accélère et les besoins des pays en matière d'adaptation augmentent. Il en va de même pour les pertes et dommages. L'écart financier se creuse, et bien que l'engagement de 100 milliards de dollars devrait être atteint en 2025, l'analyse du groupe de réflexion Climate Policy Initiative (CPI) montre qu'il ne suffira pas pour répondre aux besoins actuels. Selon leur analyse, les flux financiers actuels doivent être augmentés d'au moins 590 % par an. Ce Briefing met en avant le fait que le financement climatique n'est pas accessible aux nations les plus démunies, aggrave les disparités et renforce l'exclusion des pays les plus fragiles. La Première ministre de la Barbade, Mme Mia Motley, soulignait que le "système financier international [...] est cassé, obsolète, infesté de court-termisme et tout simplement injuste".

 

>  Retrouver le texte original en anglais : Is International Climate Finance Unfair and Inefficient?

 
Decoration

Contenu disponible en :

ISBN / ISSN

979-10-373-0728-6

Partager

Decoration
Auteur(s)
Photo
photo_thibaud_voita_nb.jpg

Thibaud VOÏTA

Intitulé du poste

Chercheur associé, Centre énergie et climat de l'Ifri

Crédits image de la page
Barbados Prime Minister Mia Mottley speaks at the United Nations General Assembly in New York, USA, on Thursday, September 22, 2022
(c) Salma Bashir Motiwala/Shutterstock
Sujets liés
France , , , ,

Comment citer cette étude ?

Image de couverture de la publication
couv_voita_finance_verte_1.png
Les financements internationaux pour le climat sont-ils injustes et inefficaces ?, de L'Ifri par
Copier