COP27 : l'Égypte peut-elle donner un nouveau souffle aux conférences climat ?
La COP26 qui s’est tenue fin 2021 à Glasgow était annoncée de manière emphatique comme « le dernier meilleur espoir pour le monde de travailler ensemble ».
- Les chantiers inachevés de la COP de Glasgow, l’aggravation de la crise climatique, les tensions sur les marchés des hydrocarbures et les risques de récession économique laissent présager d’une COP27 particulièrement difficile.
- Cette COP de Charm-El-Sheik est néanmoins la première hébergée hors du continent européen depuis 2016 et également la première sous l’égide d’une ONU Climat en pleine mutation.
- Elle a lieu sur le continent africain et, tout comme la COP28 présidée ensuite par les Émirats arabes unis, se tient dans un pays qui se veut être un hub de toutes les énergies. Dès lors, le rôle du gaz dans la transition énergétique s’impose comme un sujet central.
- Enfin, ces mêmes pays poussent pour une contribution supérieure des pays riches à la lutte contre le changement climatique, en particulier dans le domaine du financement de l’adaptation, et pour une accélération des efforts de mise en oeuvre (et non des annonces de nouvelles ambitions).
Ce briefing est disponible également en anglais : COP27: Will Egypt Bring New Life to Climate Conferences?
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