Rechercher sur Ifri.org

À propos de l'Ifri

Recherches fréquentes

Suggestions

Le FDP – un parti de gouvernement dans l’opposition à son propre gouvernement ?

Publications extérieures Articles
|
Date de publication
|
Image de couverture de la publication
Allemagne d'aujourd'hui 2024/4 (n° 250)
Accroche

Avant l’éclatement de la coalition feu tricolore le 6 novembre 2024, le parti libéral-démocrate (FDP) se trouvait déjà en difficulté dans les sondages et en baisse de popularité depuis son entrée au gouvernement en décembre 2021.

Image principale
allemagnetoday.png
Table des matières
Table des matières
body

Après un enchaînement d’échecs électoraux dans différentes élections dans les Länder, le parti s’est de plus en plus positionné dans un rôle d’opposition au sein de la coalition. Cette position intenable a conduit à la fin de la coalition en raison des divergences entre le chancelier social-démocrate, Olaf Scholz, et son ministre des Finances et président du parti FDP, Christian Lindner. Olaf Scholz a décidé de renvoyer Christian Lindner après des pourparlers entre les trois chefs des partis, le SPD, les Verts et le FDP. Le ministre des Finances avait refusé de s’incliner devant les revendications du chancelier d’assouplir les règles du frein à l’endettement, ligne rouge à ne pas franchir pour les Libéraux. Au lieu d’une décision conjointe de mettre un terme à la coalition, scénario préféré de Christian Lindner, Olaf Scholz a donc décidé de terminer l’alliance politique de façon unilatérale ce qui lui a été reproché ensuite par les Libéraux mais aussi par les Verts. En même temps, la menace de quitter la coalition de la part des Libéraux planait depuis plusieurs mois sur les trois partis gouvernementaux qui mettaient au grand jour leur opposition en interne. Comment le parti en est-il arrivé là ? Quelles évolutions politiques ont rendu la collaboration difficile entre les sociaux-démocrates, les Verts et les Libéraux…

 

Jeanette Süß est chercheuse au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Elle travaille en particulier sur l’Union européenne et les relations franco-allemandes.

 

Article paru dans Allemagne d'aujourd'hui, n° 250, octobre-décembre 2024, p. 90-102, intitulé « La fin de la coalition "feu tricolore" – vers des élections anticipées le 23 février 2025. Les évolutions du paysage politique en Allemagne », sous la direction de Étienne Dubslaff, Paul Maurice, Hans Stark et Jérôme Vaillant.

Decoration

Contenu disponible en :

ISBN / ISSN

978-2-7574-4065-0

DOI

DOI

Presses Universitaires du Septentrion

Partager

Decoration
Auteur(s)
Photo
photo_jeanette_suss_noir_blanc-min.jpg

Jeanette SÜẞ

Intitulé du poste
Image principale
Der Pariser Platz auf der Ostseite des Brandenburger Tors in Berlin, Deutschland
Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa)
Accroche centre

Le Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) a été créé en 1954 par un accord intergouvernemental entre la République fédérale d’Allemagne et la France, afin de mieux faire connaître l'Allemagne en France et analyser les relations franco-allemandes y compris dans leurs dimensions européennes et internationales. Dans ses conférences et séminaires, qui réunissent experts, responsables politiques, hauts décideurs et représentants de la société civile des deux pays, le Cerfa développe le débat franco-allemand et suscite les propositions politiques. Il publie régulièrement des études à travers deux collections : les « Notes du Cerfa » et les « Visions franco-allemandes ». 

Le Cerfa entretient des relations étroites avec le réseau des fondations et des think tanks allemands. En plus de ses activités de recherche et de débat, le Cerfa promeut l’émergence d’une nouvelle génération franco-allemande à travers des programmes de coopération originaux. C'est ainsi qu'en 2021-2022, le Cerfa a conduit un programme sur le multilatéralisme avec la Fondation Konrad Adenauer de Paris. Ce programme s'adresse à des jeunes professionnels des deux pays intéressés par les enjeux du multilatéralisme dans le contexte de leurs activités. Il a couvert une large gamme de thèmes relatifs au multilatéralisme, tel que le commerce international, la santé, les droits de l’homme et la migration, la non-prolifération et le désarmement. Auparavant, le Cerfa avait participé au dialogue d’avenir franco-allemand, co-piloté de 2007 à 2020 avec la Deutsche Gesellschaft für auswärtige Politik (DGAP) et soutenu par la Fondation Robert Bosch, ou encore le groupe Daniel Vernet (anciennement Groupe de réflexion franco-allemand) qui avait été fondé en 2014 à l’initiative de la Fondation Genshagen.

Image principale

Ce passé qui oblige

Date de publication
30 octobre 2024
Accroche

Les relations germano-polonaises ne sont pas au beau fixe. L’absence de Donald Tusk à la rencontre du 18 octobre dernier à Berlin en est certainement l’une des meilleures illustrations. L’Allemagne a pourtant une responsabilité historique à l’égard de la Pologne. Hans Stark explique.

Image principale

La France attend-elle Friedrich Merz ?

Date de publication
18 février 2025
Accroche

En appelant à un « renouvellement et un approfondissement » des relations avec la France, Friedrich Merz entend insuffler un nouvel élan à la relation bilatérale.

Image principale

Les Verts allemands comme parti de rassemblement. La fin d’une illusion ?

Date de publication
13 février 2025
Accroche

Lors du congrès de Wiesbaden en novembre 2024, Robert Habeck, actuel ministre de l’Économie et du Climat, est désigné candidat de Bündnis 90/Die Grünen pour les élections législatives anticipées du 23 février 2025. Fondé il y a quarante-cinq ans, l’ancien parti contestataire est aujourd’hui fermement établi dans le paysage politique allemand. Souhaitant tourner la page d’une coalition « feu tricolore » malaimée, le parti mise sur la personnalisation de la campagne et un discours optimiste tourné vers l’avenir et la garantie d’une vie meilleure, sociale et équitable.

Annette LENSING
Image principale

La montée en puissance de l’extrême droite : l’AfD et le choix de la radicalité

Date de publication
12 février 2025
Accroche

Fondée en 2013, l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) a continuellement durci ses positions au gré des crises. Depuis 2015-2016 et l’arrivée massive d’immigrés en Allemagne, elle se positionne comme un parti virulemment anti-migrants et continue de consolider son assise dans le système politique allemand, notamment dans les parlements. Si son ancrage est surtout fort dans les régions de l’Est où se trouvent ses principaux bastions, elle séduit également de plus en plus d’électeurs à l’Ouest dans un contexte global de normalisation de l’extrême droite et un contexte national marqué par une forte déstabilisation économique et politique. 

Valérie DUBSLAFF

Comment citer cette étude ?

Image de couverture de la publication
Allemagne d'aujourd'hui 2024/4 (n° 250)
Le FDP – un parti de gouvernement dans l’opposition à son propre gouvernement ?, de L'Ifri par
Copier