Nourrir la planète de façon durable est possible, à condition que...
'La planète comptera plus de 9 milliards d'habitants en 2050. D'où la question de la capacité des agricultures du monde à satisfaire les besoins alimentaires d'une population en croissance'.
Dans les quatre prochaines décennies, la production agricole devrait augmenter d’environ 50% pour nourrir une population mondiale d’environ 9 milliards d’habitants. Nourrir cette population paraît possible à quelques conditions : se doter de mécanismes permettant de contenir une volatilité excessive des prix agricoles ; augmenter l’offre dans le respect des exigences du développement durable ; réduire les pertes et les gaspillages ; et sécuriser les échanges internationaux.
Hervé Guyomard, directeur scientifique en charge des sciences sociales, des sciences pour l’action et le développement et des mathématiques à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), a coordonné l’exercice de prospective sur l’agriculture communautaire et française pour l’après-2013 (initiative jointe du Crédit agricole, de Groupama et de l’INRA). Il a assuré la vice-présidence du groupe Ressources rares et Environnement de la prospective France 2025 du Conseil d’analyse stratégique (CAS).
Commander l'article sur CAIRN
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
En savoir plus
Découvrir toutes nos analysesJustice pénale internationale : l'épreuve de vérité
La justice pénale internationale peut-elle être un facteur de paix ?
Vulnérabilités et risques de la zone euro
La guerre en Ukraine a mis au jour les vulnérabilités de l’Union européenne.
Breaking Up is Hard to Do. Royaume-Uni et Union européenne après le Brexit
En dépit des postures, Royaume-Uni et Union européenne cherchent tous deux un accord.
Brexit, le malheur de rompre
Au seuil du Brexit, à quoi ressemblera le Brexit ? Les négociateurs britanniques et européens pourraient préférer un mauvais accord à un no deal, mais éviterait-il une sérieuse dégradation des échanges avec l’Union européenne, que ne viendrait compenser aucun nouvel accord commercial ?