Le pragmatisme, l’activisme, la volonté de rendre la France « incontournable » dans les dossiers du moment caractérisent en politique étrangère le bilan à mi-mandat de Nicolas Sarkozy. La question reste posée de la profondeur de la rupture ainsi introduite dans la diplomatie française. Et, plus largement, celle de la malléabilité de la politique étrangère d’une puissance moyenne, en termes de rationalisation des moyens, de redéploiement des missions, et de renforcement de la capacité d’influence.

Frédéric Charillon est professeur des Universités en science politique à l’Université d’Auvergne et à l’Institut d’études politiques de Paris. Il est l’auteur des Relations internationales (Paris, La Documentation française, 2008), ainsi que de La politique étrangère, Nouveaux regards (Paris, Presses de Sciences Po, 2006).

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