L'union européenne et sa politique énergétique
Jan Horst Keppler. Les acteurs européens doivent se hisser au niveau de leurs prédécesseurs: une politique énergétique commune serait le vecteur d’une plus forte intégration de l’Europe.
Commander l'article sur CAIRNRésumé
L’énergie a été une question centrale pour la construction européenne, dès son origine. L’évolution internationale actuelle oblige l’Union à redéfinir sa politique énergétique autour de logiques différentes: il s’agit d’accepter l’interdépendance globale, et la création de structures favorisant le développement, la réactivité, et la compétitivité des industries européennes de l’énergie, avec une approche ouverte fondée sur les marchés. Ainsi l’énergie se retrouvera-t-elle au coeur de la dynamique européenne.
Jan Horst Keppler est professeur d’économie à l’Université de Paris-Dauphine et chercheur au Centre de géopolitique de l’énergie et des matières premières (CGEMP). Il est également directeur du programme 'Gouvernance européenne et géopolitique de l’énergie' de l’Ifri.
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesNouvelles géopolitiques de l'énergie
Après le drame de Valence et alors que s’ouvre la COP29, le dérèglement climatique oblige à examiner de très près le rythme et les impasses de la transition énergétique.
Les marchés du carbone peuvent-ils faire une percée à la COP29 ?
Les marchés volontaires du carbone (MVC) ont un potentiel élevé, notamment pour réduire le déficit de financement de la lutte contre le changement climatique, en particulier en Afrique.
Le secteur électrique indien à la croisée des chemins : relever les défis des distributeurs d'électricité
Le secteur électrique indien a besoin d’une réforme urgente.
L’approvisionnement énergétique de Taïwan : talon d’Achille de la sécurité nationale
Faire de Taïwan une « île morte » à travers « un blocus » et une « rupture de l’approvisionnement énergétique » qui mènerait à un « effondrement économique ». C’est ainsi que le colonel de l’Armée populaire de libération et professeur à l’université de défense nationale de Pékin, Zhang Chi, décrivait en mai 2024 l’objectif des exercices militaires chinois organisés au lendemain de l’investiture du nouveau président taïwanais Lai Ching-te. Comme lors des exercices ayant suivi la visite de Nancy Pelosi à Taipei en août 2022, la Chine avait défini des zones d’exercice faisant face aux principaux ports taïwanais, simulant de fait un embargo militaire de Taïwan. Ces manœuvres illustrent la pression grandissante de Pékin envers l’archipel qu’elle entend conquérir et poussent Taïwan à interroger sa capacité de résilience.