Les paradoxes du printemps kurde en Syrie
Très minoritaires dans le pays et très divisés, les Kurdes de Syrie ont néanmoins pu gagner, à la faveur de la guerre civile, une relative autonomie dans leur espace du Nord.
Les complexes recompositions régionales, les incessantes rivalités entre partis kurdes n’empêchent pas un relatif rapprochement entre les divers espaces kurdes, éclatés entre Turquie, Syrie, Irak. Mais la question kurde demeure marginalisée dans les processus politiques qui tentent de mettre fin au conflit syrien.
Jordi Tejel est membre du département d’histoire internationale de l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID), à Genève.
Article publié dans Politique étrangère, vol. 79, n° 2, été 2014
Plan de l’article
Turquie et Syrie : vieilles tensions, nouvelles dynamiques
Une politique kurde qui ne dit pas son nom
Vers un conflit intra-kurde ?
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