Le non-interventionnisme de l'Algérie en question

Marquée par son passé colonial, l’Algérie ne souhaite plus que des puissances étrangères s’ingèrent dans ses affaires intérieures.
En retour, Alger se garde bien d’intervenir militairement à l’extérieur de ses frontières. Le non-interventionnisme a même été érigé en principe constitutionnel. Dans un environnement régional particulièrement dégradé, caractérisé par la poussée de différents groupes djihadistes, cette doctrine pourrait toutefois être remise en cause.
Geoff D. Porter, docteur en études moyen-orientales et islamiques de la New York University, dirige North Africa Risk Consulting. Il est également professeur assistant au Combating Terrorism Center de l’Académie militaire de West Point. Les points de vue présentés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent en aucun cas la ligne officielle du département de l’Armée, du département de la Défense ou du gouvernement américains.
Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 3, automne 2015
Plan de l’article
Respect du principe de non-intervention
Les avantages d’une politique claire et constante
Les inconvénients d’une posture politique inflexible
Nouvelles menaces, nouvelles remises en question du non-interventionnisme de l’Algérie
Imperturbable Algérie
Des signes d’assouplissement ?
Deux dynamiques concurrentes
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesAdiyaman, la « ville sans propriétaire » : récit d’une émancipation politique
La ville d’Adıyaman a fait les grands titres ces deux dernières années en raison d’une part de sa dévastation par le séisme du 6 février 2023 entre la Turquie et la Syrie et d’autre part de son tournant politique partisan après le scrutin municipal du 31 mars 2024.
Turquie 2050 : Enrichissement individuel en Turquie ; Mavi Vatan 2025 ; forêt de Belgrade
Repères sur la Turquie n°26 - Le programme « Turquie 2050 » développe une analyse prospective sur les thèmes de la diplomatie, de la politique intérieure et de l’économie turques afin d’y anticiper les dynamiques des trente prochaines années.
Les fragilités du Kurdistan irakien
Le Kurdistan irakien arbore les institutions d’un État. Mais ses divisions politiques et ses faiblesses économiques minent ses prétentions à plus d’autonomie. Ses relations avec les acteurs de la région et au-delà ne semblent guère pouvoir concrétiser un appui à une marche vers l’indépendance qui demeure incertaine.
Turquie 2050 : Turquie-Afrique ; Chypre ; centralisation
Repères sur la Turquie n° 25 - Le programme « Turquie 2050 » développe une analyse prospective sur les thèmes de la diplomatie, de la politique intérieure et de l’économie turques afin d’y anticiper les dynamiques des trente prochaines années.