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La France s’est fixé un ambitieux programme pour sa présidence de l’UE. Mais au-delà des priorités affichées (PESD, immigration, énergie, réforme de la PAC, etc.), Paris devra présider à la mise en place institutionnelle et politique du traité de Lisbonne ratifié. Ceci ne pourra se faire qu’en jouant de multiples partenariats, en particulier avec l’Allemagne. L’expérience de la dernière présidence de l’UE par l’Allemagne peut d’ailleurs fournir à Paris nombre d’enseignements utiles.Daniela Schwarzer est chercheur sur les questions européennes à l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité (Stiftung Wissenschaft und Politik, SWP) de Berlin, et co-éditrice du site Internet Eurozone Watch. De 1999 à 2004, elle a été éditorialiste et correspondante à Paris du Financial Times Deutschland.