La politique étrangère de l'Algérie : le temps de l'aventure ?
Largement déterminée par l’héritage de la diplomatie de l’après-indépendance, par le repliement contraint de la période de guerre civile et l’obsession de quelques dossiers régionaux, la diplomatie algérienne va devoir se redéfinir face à un monde qui change.
Le bouleversement de son environnement proche (Libye, Sahel…) ou plus lointain (Proche-Orient) lui impose des questions mettant directement en cause sa sécurité, au moment même où la rente pétrolière paraît sur le déclin.
Jean-François Daguzan est directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique et directeur de la revue Maghreb-Machrek.
Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 3, automne 2015
Plan de l’article
L’ouverture 2000-2015 : succès économiques, limites politiques
France-Algérie : la fin des montagnes russes ?
La période Chirac : la passion sans les résultats
Le coup manqué : espoirs et désillusions de la présidence Sarkozy
L’arrivée de François Hollande : la miraculeuse embellie
L’Algérie et les printemps arabes : la douloureuse surprise
Les relations avec les Etats-Unis : de la confrontation à l’ennemi commun
Algérie-Union européenne : une méfiance jamais démentie
Sahara occidental : un statu quo à perpétuité ?
Médiations et multilatéralisme constitutionnel
Passer de la frontière : l’enjeu algérien du XXIe siècle
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
La politique étrangère de l'Algérie : le temps de l'aventure ?
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesDerrière le mirage : une sociologie politique de l'industrie musicale saoudienne
Cette étude porte un regard critique sur l’industrie musicale saoudienne qui est présentée comme une composante importante de la stratégie de diversification économique promue par le prince héritier Mohammed ben Salman. Elle analyse l’enchevêtrement des investissements étatiques dans le secteur de la musique avec les enjeux d’une gouvernance autoritaire. L’article souligne les défis de cette construction d’une industrie musicale « par le haut ». S’il est loin d’être certain que ces efforts contribueront de manière significative à la diversification économique du royaume ou à l’accroissement de son influence culturelle, ils participent néanmoins à la consolidation du pouvoir saoudien et remodèlent le paysage culturel régional.
La diplomatie des otages de Téhéran. Le cas des Européens détenus en Iran
La diplomatie des otages de la République islamique d’Iran désigne une stratégie politique et diplomatique dans laquelle Téhéran utilise la détention de citoyens occidentaux, de binationaux ou de citoyens iraniens résidant en Europe, en Australie ou aux États-Unis comme levier dans les négociations diplomatiques. Cette pratique vise à exercer une pression pour obtenir des concessions politiques, économiques ou diplomatiques dans le cadre de la stratégie de Téhéran dite de la réponse asymétrique.
Israël-Gaza après le 7 octobre
Le conflit à Gaza met aux prises deux acteurs en crise interne : des Palestiniens sans représentation crédible et des Israéliens politiquement très clivés. Les solidarités avec l’un et l’autre camp s’ordonnent internationalement de manière nouvelle, avec les poids inédits des opinions et d’instances internationales qui affectent le rapport de force global. Seule une mobilisation internationale pourra rendre possible une solution à deux États, unique sortie crédible pour un conflit séculaire.
Turquie-Afrique : une Pax Ottomana entre l’Éthiopie et la Somalie ?
Avec plusieurs objectifs en vue, dont celui de devenir un acteur diplomatique incontournable sur la scène régionale et internationale, Ankara tente de rapprocher Hargeisa et Addis Abeba qui s’opposent sur un accord entre ce dernier et le Somaliland. Si la troisième réunion prévue mi-septembre a été repoussée, l’initiative a permis de préserver un canal de discussion... Et les nombreux intérêts turcs dans la région.