Lilly Marcou est directeur de recherche au Centre d’études et de recherches internationales (CERI/FNSP).


Résumé:

Lilly Marcou analyse ici la situation des partis de gauche en Roumanie. La gauche a occupé le pouvoir de la «révolution» de décembre 1989 marquant la chute de Nicolae Ceausescu à novembre 1996 avec la présidence de Ion Iliescu. Depuis cette période, le centre droit domine la vie politique du pays. La gauche roumaine, représentée par une myriade de partis, a des difficultés à définir son identité. Dans un pays où la transition économique est lente et douloureuse, et où le processus démocratique est fragilisé par l’influence très forte du nationalisme, cette gauche apparaît tiraillée entre la tentation social-démocrate à l’occidentale et une tradition communiste «à la roumaine» fortement teintée de nationalisme. Selon l’auteur, l’approche des élections prévues en 2000, municipales en mai-juin, et législatives et présidentielle en octobre-novembre, impose à ces partis de préciser leurs programmes et de nouer des alliances stables afin de gagner en crédibilité face à une population au seuil de la misère qui risque de boycotter les urnes.


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