Esquisse d'un changement politique au Maghreb ?
Dans cet article, Rémy Leveau s’interroge sur l’éventualité d’un changement politique au Maghreb. Alors que deux événements importants ont récemment modifié le paysage politique maghrébin (l’accession d’Abdelaziz Bouteflika à la présidence algérienne en avril 1999 et la mort du roi Hassan II du Maroc le 23 juillet 1999), il convient d’évoquer les différents facteurs, intérieurs et extérieurs, du changement et ses manifestations possibles. Pour l’auteur, si la tendance générale est à l’ouverture économique et/ou à la libéralisation politique, tout dépendra de la réélaboration d’un consensus politique entre les différentes élites (élites politiques modernisatrices, élites militaires et contre-élites islamistes). Tel est le défi que doivent relever les nouveaux leaders arrivés au pouvoir en 1999.
Rémy Leveau est professeur des universités à l’Institut d’études politiques de Paris et conseiller scientifique à l’Ifri pour le monde arabo-musulman.
Contenu aussi disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette étudePartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Esquisse d'un changement politique au Maghreb ?
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLa renaissance du Parti républicain du peuple (CHP). Phœnix ou chimère ?
Sa victoire aux élections municipales turques de mars 2024 a confirmé le Parti républicain du peuple [CHP – Cumhuriyet Halk Partisi] dans son rôle de premier parti d’opposition face au Parti de la justice et du développement [AKP – Adalet ve Kalkınma Partisi], le mouvement islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002.
DOSSIER RAMSES 2025 N° 1 – Moyen-Orient : la recomposition sans fin
Au Moyen-Orient, les acteurs directs du conflit semblent incapables d'en revenir à un dialogue politique, tandis que les acteurs voisins manoeuvrent au fil de leurs intérêts d'État, à la recherche d'une introuvable recomposition régionale. Les puissances extérieures pèsent-elles vraiment ?
Israël-Palestine : quelles géographies ?
Les attaques du 7 octobre 2023, puis la réponse israélienne sur Gaza éclairent dramatiquement l’absence continue de solution pour la coexistence de deux peuples sur un même territoire. L’hypothèse d’un État unique est rejetée des deux côtés. Mais la géographie de la colonisation israélienne rend presque impossible l’inscription territoriale d’un État palestinien. Sauf à modifier profondément, par une décision israélienne sous pression internationale éventuelle, l’implantation coloniale en Cisjordanie.
Populismes et relations internationales. Politique étrangère, n° 2, été 2024
Les populismes font florès, en Europe et ailleurs : en Argentine, peut-être demain à nouveau aux États-Unis… Que nous disent-ils de nos sociétés ? Et, s’ils arrivent au pouvoir, comment les modèlent-ils ? Leurs politiques économiques ont-elles quelques chances de succès ? Les politiques étrangères de leurs gouvernements influent-elles plus sur leur environnement, ou sur leurs propres sociétés ? Un « Trump 2 » au pouvoir à Washington serait-il totalement libre, et avec quels effets, de ses choix ?