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L’insécurité s’accroît dangereusement dans nombre de régions d’Afghanistan. Dans le sud-est du pays, le développement de l’insurrection est aidé de l’extérieur, mais il dépend aussi de facteurs internes: la force des structures tribales, des réseaux religieux traditionnels, la faible présence du gouvernement central, etc. Une stratégie globale de contre-insurrection est nécessaire, qui prenne en compte l’ensemble de ces facteurs, avec un engagement renouvelé de la communauté internationale.Sébastien Trives, titulaire d'un Master en relations internationales (Université de Boston) et d'un diplôme en Affaires européennes (Université Catholique de Louvain), a été coordinateur Afghanistan pour l'association humanitaire ACTED, et responsable du bureau régional de la Mission d'assistance des Nations unies (MANUA) pour le sud-est de l'Afghanistan.