Détroit d'Ormuz : la guerre des nerfs
En cas de conflit majeur, l'Iran pourrait décider de fermer le détroit d'Ormuz, ce qui provoquerait une crise énergétique mondiale.
La République islamique a les moyens militaires d'imposer temporairement un tel blocus, mais sa capacité à le faire durer pose question. Pour faire face à l'escalade qu'engendrerait cette décision, elle devrait sans doute recourir aux autres éléments de sa « triade dissuasive » : le terrorisme et l'embrasement régional par l'intermédiaire de ses proxies.
Morgan Paglia est doctorant à l'Institut catholique de Paris et à l'École pratique des hautes études.
Article publié dans Politique étrangère, vol. 86, n° 2, été 2021
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