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L'Union européenne, la crise, l'euro – Au-delà des Etats : les nouveaux acteurs internationaux

Sommaires (présentation du numéro)
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Politique étrangère: vol. 75, n° 3 (automne 2010)
Accroche

On trouvera dans ce numéro de quoi alimenter la réflexion sur trois lieux communs – parmi d’autres – qui comptent dans l’analyse contemporaine de la stabilité des sociétés, et donc de leurs relations internationales.

Corps analyses

Le premier thème est celui des relations polono-russes. Les deux années 2009-2010 ont permis d’avancer à grands pas. Le second drame de Katyn a permis de couronner, peut-être pas définitivement mais de manière décisive, un processus resté peu visible aux yeux des sociétés, voisins et partenaires des deux pays – processus qui, devant être comparé par ses méthodes et ses résultats aux autres modèles de réconciliation politique des 20 dernières années, est crucial pour l’avenir des relations internationales en Europe. Sur ces retrouvailles russo-polonaises (qui pourront demeurer chaotiques encore un moment) peut s’édifier demain une nouvelle coopération continentale, de nouveaux liens entre l’Ouest européen et la Russie, enjeu essentiel de l’avenir du Vieux Continent.

Autre commonplace : la permanence, l’immuabilité du système politique britannique, de ses règles d’alternance bipartisane, non écrites mais réglées plus précisément que bien des dispositions constitutionnelles du continent. Après les élections de mai 2010, la question est bien : la longue négociation, les compromis qui ont préludé à la formation du gouvernement, resteront-ils comme un épisode erratique, ou comme l’ouverture d’une nouvelle logique ? et dans ce dernier cas, avec quel effet sur les mécanismes fondamentaux et réflexes qui gouvernent les choix du royaume, sur sa stabilité interne, sa politique étrangère, donc sa place dans le monde et ses relations avec les alliés ?

Troisième fausse évidence du temps : l’idée que les « guerres décomposées » de l’après-guerre froide seraient plus redoutables que les guerres « organisées » du temps clausewitzien, et que certains espaces, notamment l’Afrique – traversée de conflits d’autant plus sanglants que dépolitisés et dés-Étatisés –, en témoigneraient au premier chef. La comptabilité récupérée par la politique peut s’avérer redoutable ; et notre horreur exhibée ne justifier, au vrai, que notre sentiment d’impuissance ou notre soulagement à ranger le Continent noir dans un règne de sauvagerie « à part ». Les analyses ici publiées montrent que l’affaire n’est pas si simple : ni si inquiétante ni si rassurante...

***

 

Il est vrai que l’interrogation sur les formes et les acteurs des « nouvelles guerres » rejoint une analyse plus large sur les « nouvelles » relations internationales, censées être définies par la multiplication et la diversification des acteurs dues à la fin de la glaciation bipolaire. Nous consacrons un dossier entier à ces nouveaux acteurs, à leurs relations avec l’acteur-roi, la référence : l’État.

5Oui, les intérêts économiques transnationaux (sous leurs diverses formes : entreprises, agences, ententes, etc.) pèsent chaque jour davantage dans la mise au point des règles de plus en plus nombreuses exigées par la mondialisation : les États affectent ici de contrôler les processus de réglementation, sans toujours en préserver vraiment les moyens. Oui, les minorités issues de l’immigration en Europe occidentale jouent un rôle neuf, et de plus en plus présent, et complexe, dans les relations entre États. Ces derniers restent les maîtres du jeu mais sont contraints d’intégrer des mécanismes hier marginaux : revendications culturelles, constitution de groupes de pression transnationaux, organisations nationales de communautés, etc. Oui, les organisations non gouvernementales témoignent du développement de la catégorie « humanitaire » dans l’action diplomatique classique. Mais elles témoignent aussi de l’émergence d’un espace « diplomatique » particulier : elles articulent leur action à celle des diplomaties classiques, mais ont aussi pour effet de la modeler différemment – pour le meilleur ou pour le pire. […]


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ISBN / ISSN

978-2-86592-764-7

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L'Union européenne, la crise, l'euro – Au-delà des Etats : les nouveaux acteurs internationaux

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Pierre VIMONT
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Politique étrangère 1-2025 couverture

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04 mars 2025
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Nouvelle-Calédonie, Mayotte : les Outre-mer français ont été durement secoués en 2024. Au-delà des explications de conjoncture, c’est la place de ces Outre-mer dans les politiques et les stratégies françaises qui se trouve à nouveau mise en cause.

Les Outre-mer sont-ils les reliefs d’un colonialisme hors d’âge ? Ou, au contraire, des appuis pour une présence française étendue que l’ouverture du monde rend indispensable, et des barrières élevées ici ou là face aux appétits de nouvelles puissances ? En tout état de cause, quelles politiques l’Hexagone doit-il y mener, au profit d’un meilleur développement et d’une insertion plus efficace dans leur environnement ? Et le statut juridique de ces Outre-mer est-il intouchable ?

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À l'est du Congo, les racines d'un quart de siècle de violence

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Colette BRAECKMAN
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La Syrie : représailles "post-guerre civile" et rémanence du passé

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Bachar Al-Assad estime avoir gagné la guerre qui a démarré en 2011, même si des poches de rébellion demeurent et si la violence tend à nouveau à augmenter.

Myriam BENRAAD

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Politique étrangère: vol. 75, n° 3 (automne 2010)
L'Union européenne, la crise, l'euro – Au-delà des Etats : les nouveaux acteurs internationaux, de L'Ifri par
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L'Union européenne, la crise, l'euro – Au-delà des Etats : les nouveaux acteurs internationaux